Il est plus facile de construire que de reconstruire une vie, tellement la peur de souffrir est présente. Je pense réellement que ce ne sera jamais comme avant, juste différent.
[ Refaire sa vie après une rupture ]
[ Je voulais juste te dire que tu me manques, c'est tout. ]
Les séparations, les retrouvailles sont désormais devenus ma routine.
Je connais cette sensation de blues et ce sentiment de joie des vendredis, qui ne se ressemblent pas.
Est-ce que je peux dire que l’on s’y habitue ?
Peut-être un peu, puis des fois, pas vraiment.
Parfois on gère mieux la distance puis quelquefois, on la vit plus péniblement.
Tout dépend aussi de notre état émotionnel du moment.
J’avoue que ce week-end a été particulièrement difficile quand tu es parti.
Pourquoi ? Je ne saurais pas vraiment l’expliquer.
Parce que notre semaine était un peu plus courte que d’habitude, 6 dodos au lieu de 7 ? Parce que je venais de te retrouver après 14 jours de séparation ? Parce que c’était une chouette semaine de complicité ? Parce que ma reprise du boulot m’aura fragilisé émotionnellement ?
Sûrement un peu tout ça à la fois !
5 ans et demi de toi à mi-temps et rien n’est acquis, il y a encore des moments où je vacille quand la réalité vient me rappeler que JAMAIS plus je ne pourrais être avec toi tous les jours, jusqu’à, au moins, ton indépendance.
Comme si je m’imaginais être en sursis mais que je réalise que c’est bien à perpétuité que je devrais composer avec ta présence en alternance.
Je sais bien ce que j’ai perdu mais je sais aussi ce que j’ai gagné avec notre temps partiel, alors je m’accroche, pour tenir bon, je réfléchis à des partages d'activités pour nos prochains temps ensemble !
Pour encore une fois rajouter de la vie à nos jours, puisque je ne peux pas ajouter des jours de toi, à ma vie ! ⭐️
Je voulais juste te dire que tu me manques, c'est tout, alors vivement vendredi !
[ Affronte tes peurs, écoute ton cœur et attrape ton bonheur ]
J-3 avant nos retrouvailles.
J-7 avant ma reprise, qui s’annonce
bien difficile après un si riche été.
Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’ai
récemment fait le constat que les vacances étaient pour moi l’occasion de
dépasser certaines de mes peurs et limites.
Je me suis remémoré nos
premières vacances à deux, où j’avais réservé un court séjour dans une roulotte
à moins de 2 heures de mon domicile.
Partir seule, avec un petit bout
de 4 ans me semblait si « insurmontable » à l’époque.
Prendre la route, me
faisait peur. C’est ton papa, qui
assurait toujours ces longs trajets. Je manquais tellement, cruellement, de
confiance en moi.
J’avais opté pour un logement
insolite au milieu des ânes, comme pour me faire pardonner de ne pas t’offrir
de plus belles vacances, au bord de la mer par exemple.
Et puis chaque année, on est
allés un peu plus loin, un peu plus haut !
Je n’appréhende plus les trajets,
et au bord de ma Fiat 500, voiture, je vous l’accorde, qui n’est certainement
pas la plus adaptée aux voyages, je peux vous dire que l’on en a vécu des
aventures !
Cette année, c’est ma peur (phobique)
du vide que j’ai affronté, afin de ne pas nous priver de merveilleux souvenirs.
Je n’ai pas encore passé les
frontières avec toi, même si cette année l’Italie était initialement prévue ;
il a fallu revoir mes plans lorsqu’un certain virus est venu chambouler nos
existences.
Je suis si fière du chemin
parcouru.
Et quand je t’ai demandé quel été
t’avait le plus marqué, j’ai souri, en entendant ta réponse : « j’ai
bien aimé la roulotte » …
© Une semaine sur deux
[ 9 ans de toi ♡ ]
Et pourtant si riches sont nos précieux moments.
Je te vois grandir mon enfant.
C’est un privilège de tous les instants.
Cependant, à chaque anniversaire ce sentiment,
Que le présent s’échappe doucement.
Chaque année un peu plus grand.
Peut-être même un peu différent.
Tu prépares délicatement,
Ta vie de futur pré-adolescent.
Mais ton cœur si bienveillant,
Me ramène indéfiniment,
Au souvenir de tes premières dents,
Aujourd’hui tu as 9 ans,
5 ans et demi de toi à mi-temps,
Et pourtant si riches sont nos précieux moments.
Tu es charmant et plaisant,
Si prévenant et avenant
Parfois surprenant et étonnant
Qui me permet à moi, ta maman,
De te redire combien je t’Aime infiniment,
et ce, pour très très longtemps !
[ Aujourd'hui je suis triste ]
[ Moi j’vis en garde alternée ]
J’l’ai pas choisi
C’est mon père et ma mère
Qui se sont séparés
Je me souviens c’était un jeudi
J’ai pas tout de suite pleuré
Sûrement que j'avais pas compris
Mes parents y m’ont dit ne plus s’aimer
Parait que c’est la vie
Moi j’vis en garde alternée
Y a bien des fois où j’ai pensé
Que c’était à cause de ma grosse bêtise
Mais maman m’a dit de pas m’accuser
Elle a ajouté, tu sais,
Les grands aussi y savent faire des crises.
Moi j’vis en garde alternée
C’est pas que c’est l’enfer
C’est juste ma nouvelle destinée
Ça peut même bien se passer
Quand les parents y font pas la guerre
Leur histoire de divorcés
C’est pas vraiment mes affaires
Ils peuvent bien se détester
Moi je les aime à part entière
De ma famille brisée
Parce que moi j’vis en garde alternée
Mais que ça m’empêche pas d’être aimé,
par mon père et ma mère.
© Une semaine sur deux
[ Histoire du soir ]
Je confie à l'univers mille secrets et mes précieux espoirs.
Chaque étoile qui brille dans le noir,
C'est une raison d'y croire.
Il y a là-haut, mon confident du soir,
A qui je donne plein pouvoir,
Pour effacer de ma vie tout désespoir,
et qu'il permette à mes rêves de devenir prémonitoires.
© Une semaine sur deux
#inspirationdusoir #ciel #espoir #écrire
✏️ [ Syndrome de la page blanche ]
Je voudrais t'écrire
Mais mes mots
Au bout de mon stylo
Ne veulent pas se dévêtir
J'ai pourtant ici déversé tant de fardeaux
Mais il n’est pas si banal que je m’épanche
Esseulée devant ma page blanche
Quand tantôt l'inspiration flanche
Ma créativité égarée dans un soupir
Je ne sais pas toujours quoi te dire
[ J'ai un aveu à te faire ]
- De retrouver un espace ordonné qui manque certainement un peu de vie mais dans lequel je me sens bien.
- Ne plus avoir à suivre les devoirs.
- Ne plus être prisonnière des horaires.
- Ne pas toujours devoir anticiper le repas.
- Décider de mon programme télé et pouvoir enfin regarder des films interdits au moins de 10 ans !
- Ne plus avoir le bruit de fond régulier de la machine à laver ou du lave-vaisselle qui tournent davantage, une semaine sur deux.
- Dormir d'une traite sans interruption à cause de cauchemars ou de prétexte pour venir envahir 130 cm de mon lit de 140.
[ Joyeuse Fête des Pères ]
Joyeuses fêtes des pères !
Ici une vidéo, avec à l'honneur, des papas extras qui suivent mon blog.
Un grand merci à eux pour leur participation.
Aux papas merveilleux que vous êtes !
© Une semaine sur deux
https://www.youtube.com/watch?v=Mye6mTdroE4
[ Fin des temps ]
[ 5 ans, l'âge que tu n'auras jamais ]
A toi, mon deuxième enfant que je n'aurais pas, tu manques à ma vie.
© Une semaine sur deux
[ Bonne Fête des Mamans ]
Et celles qui prônent l’allaitement.
Il y a celles qui ont le caractère intransigeant,
Et celles qui ont l’éducation en relâchement.
Il y a celles au fort tempérament,
Et celles qui se positionnent timidement.
Il y a celles qui suivent un traitement,
Et celles qui ont le moral déprimant.
Il y a celles qui ont rejoint le firmament,
Et celles qui sont un peu en vieillissement.
Il y a celles qui ont à jamais le cœur en endeuillement,
Et celles qui ont sauvé en adoptant.
Il y a celles qui galèrent en endettement,
Et celles qui excellent en auto-entreprenants.
Il y a celles qui cheminent séparément,
Et celles qui attendent le Prince-Charmant,
Sans oublier les belles-mamans,
Et puis surtout il y a toutes celles que je n’ai pas citées,
Mais à vous toutes ce post vous est dédié.
Car pour quelqu'un ici-bas (ou là-haut), vous resterez uniquement « sa maman » et à ses yeux c'est bien là le plus important.
A toutes les mamans de la terre et du ciel, Bonne fête !
[ Avantages et inconvénients de la garde alternée ] vus par vous !
|
Avantages |
Inconvénients |
Laëtitia 2 enfants |
Pouvoir profiter à fond de mes enfants quand
je les ai, et de moi la semaine d'après. |
Ne pas les avoir près de moi quand ils me
manquent. Mauvaise entente avec leur papa. |
Céline 1 enfant |
Relation privilégiée avec mon
enfant-complicité-partage. Avoir des moments seule quand il est chez
son papa, pour me ressourcer, penser à moi.Période de solitude comblée qui
m’aidera sûrement (je l'espère) quand mon enfant « quittera le
nid ». |
Manque de mon enfant ++++++ Ignorance de tranche de vie qu’il partage
avec son papa.Des « premières fois » ratées. Ne pas être là quand il est malade, les
semaines impaires. Assurer un quotidien seule. Regret du passé sur un échec encore non
assumé. |
Stéphanie 2 enfants |
Euhhh j'en vois pas, peut être les devoirs. |
Manque de ma fille +++ |
[ Garde alternée ou l'amour en double ]
Dans quelques heures tu t’en iras retrouver ton père.
Depuis que nous sommes levés, les mots « tu vas me manquer maman » résonnent en bruit de fond.
Ma réponse « oh toi aussi » fait écho.
Tu me dis que tu es content de revoir papa mais que les vendredis te sont partagés entre joie et peine.
Je le sais et je te rassure ; le sentiment des retrouvailles est plus fort que celui de la séparation.
Notre semaine était riche, tu me laisses le cœur comblé de jolies choses, de souvenirs plaisants et je suis sereine devant ton départ.
La fin de journée est là et tu prétextes vouloir jouer au ballon dehors mais je sais que la vraie raison est de pouvoir guetter l’arrivée de ton papa 😉.
Pour preuve, tu n’as pas shooté une seule fois dans ce ballon qui te sert de siège, ton regard est fixé sur l’entrée du lotissement 😆.
Au même moment, je saisis un courrier important pour mon travail et pourtant je ne peux pas empêcher mon esprit de divaguer.
Chaque vendredi tu es tout aussi impatient de retrouver ton parent absent.
Il y a de l’excitation et de l’amour dans tes paroles, dans tes gestes et dans tes actions.
7 jours, 7 dodos, c’est le maximum qui est supportable à ton cœur (à nous aussi c’est certain !).
Pas plus tard que dans l’après-midi, au bord de l’eau, nous nous sommes allés à quelques confidences et je crois me souvenir de t’avoir soufflé à l’oreille, que ces semaines en alternance augmentait l’attachement entre nous.
Oui, je me suis surprise moi-même, à te déclarer que si on se voyait tout le temps, on s’aimerait c’est indéniable, mais pas de la même façon…
Il y a cette phrase qui dit « je t’aime davantage quand tu n’es pas là », car je pense sincèrement que la distance amplifie cette affection qui devient alors presque comme fantasmée.
L’absence, le manque, la privation, nous aurons donc offerts ce magnifique cadeau ; l’amour en double.
Un amour partagé et un amour à distance.
C'est celui-ci qui donne à nos retrouvailles ce petit goût de bonheur magique. Finalement, ce sentiment est une vraie chance ! Et nous le vivons une semaine sur deux.
Aujourd’hui je suis en manque de tout ton être, mais comme je l’ai écrit un peu plus haut, mon amour s’intensifie à chaque fois que je suis en carence de toi.
Je sais que dans quelques jours, je pourrais laisser se transformer toute cette absence en câlins, en bisous, et elle s’estompera au son de tous nos mots d’amour : « tu m’as manqué », « je suis content(e) de te revoir » « t’es belle (beau) » « j’ai plein de trucs à te dire » « apéro ! » 😜.
🐞 [ Pensée du soir ]
Parfois, je m'attarde sur une photo.
Et je regarde mon héros.
Le souffle coupé.
Je reste encore fascinée.
Que ce soit moi qui l'ai fait.
Oui, moi, si imparfaite et lui si... parfait.
Sur ce fond d'image, je prends conscience,
Qu'être sa maman, c'est ma plus grande chance.
Et ma plus belle résilience ✨
[ Seule ]
Le soleil est revenu.
Envie de me balader.
Personne pour m’accompagner, mais c’est souvent que je vais marcher avec juste moi-même.
Sentiment étrange aujourd’hui ; plus j’avance, plus je marche, et plus je me sens seule.
Plus je m’attarde sur le ciel bleu, la nature verte, le chant des grillons, plus le vide m’habite.
Je croise les cyclistes, les couples, les familles et je sais que ma journée sera différente de la leur.
Il n’y aura pas de barbecue, pas de chamaillerie sur qui débarrassera la table, personne pour m’empêcher de terminer mon bouquin, pas de sortie à vélo…
Même en recomposant officiellement, peut-être, un jour une famille, j’ai conscience que la mienne sera désormais toujours incomplète, une semaine sur deux.
Et il est bien possible que ce soit un leurre de croire que cette stabilité retrouvée (mais tant espérée) comblera un jour cette sensation d’absence affective intérieure.
C’est terrifiant d’ailleurs de voir à quel point je peux être tellement vivante en dehors et tellement vide en dedans parfois.
Avoir ce grain de folie qui me donne ce charme irrésistible et cette hypersensibilité qui me rend si vulnérable et fragile.
Oui, voilà quelques jours que mon néant est réapparu. Lui et moi on cohabite depuis bien trop longtemps maintenant. Je voudrais le vomir pour m’en débarrasser à tout jamais.
Mais je dois juste apprendre à vivre avec et attendre qu’il s’en aille, comme à son habitude.
Il s’estompe parfois après quelques larmes mais il ne disparait jamais totalement, il se terre bien profond dans mes entrailles pour ensuite venir jouer à cache à cache avec mes humeurs et mes émotions. Non, coexister avec lui n’est vraiment pas chose aisée.
Tantôt, il veut prendre toute la place et je dois me faire violence pour réapprivoiser l’espace et apaiser ce qu’il est venu chahuter.
Amicalement je suis très entourée et même si certain(e)s m’aident quelquefois à traverser ce désordre émotionnel passager, ils n’arrivent pas non plus à remplir ce sentiment de viduité que je ressens et que je suis seule à pouvoir humaniser.
Il y a une différence entre « solitude » et « solitaire ». Le premier est subit, le deuxième est un choix. Et moi je vis avec ces deux paradoxes.
Que ce soit dans le choix de mes partenaires ; j’ai souvent été attirée par des hommes (très) indépendants, et plutôt frileux à l’engagement qui préserve leur espace de vie.
Témoignage d'Anthony 8 ans, en garde alternée depuis 5 ans.
Je ne m’attendais pourtant pas à être autant surprise et décontenancée (positivement) par ses réponses et son raisonnement m’a littéralement « bluffée » (cf. question 6.).
Cependant, je peux garantir l’authenticité de cet échange et c’est pourquoi, avec son accord, j’ai enregistré « notre entretien » disponible en vidéo ci-après (montez le son !) et que je vous retranscris par écrit, en ayant pris le temps, par la suite, de préciser avec lui ses réflexions.
Peut-être une animation à adapter avec vos enfants ?! Mais attention, vous pourriez être surpris des résultats !
Témoignage d'Anthony, 8 ans.
En garde alternée depuis 5 ans.
2. Quels sont pour toi les inconvénients de la garde alternée ?
Ne pas voir mes parents ensemble tout le temps.
3. Quels sont pour toi les avantages de la garde alternée ?
- Avoir plus de cadeaux.
4. Es-tu heureux ?
Oui.
6. Si tu avais une baguette magique, quels seraient tes 3 souhaits ?
1. Que ma chatte Mia ressuscite.
2. Avoir un Hoverboard
3. Avoir une jolie maison pour moi quand je serai plus grand
D’accord.
Et si vous vous remettez ensemble avec la baguette magique et que ça ne marche pas, ce sera ma faute.
7. Aurais-tu un conseil, un partage ou simplement quelques mots à témoigner pour les enfants dont les parents sont ou vont se séparer ?
Faut pas s’inquiéter, ça ira mieux au bout d’un certain temps. Le vendredi c'est douloureux mais après on s'habitue.
[ J’aime la vie ]
Et que je regarde tomber la pluie.
Alors, je cherche l'arc-en-ciel de mon cœur,
Pour raviver mes pleines couleurs.
J’aime la vie
Même si parfois elle me défie,
De lui trouver encore de la magie,
Quand mon fils m’est enlevé,
Toute une moitié d’année.
J’aime la vie
Même dans les heures sombres de la nuit,
Quand mon esprit est trahi par mes insomnies.
Je m'éveille au vol d'un papillon pour préserver mon sourire,
Quand mon enfant, je ne peux retenir.
J’aime la vie
Même quand mes vendredis sont tragédies,
Puisqu'ils offrent à nos retrouvailles, un charme ô combien exquis.
Mille envies m'emportent, pour échapper à la nostalgie,
Et semer, dans ce nouveau destin, des graines de fantaisie.
J’aime la vie
Même s'il me faut tantôt une force d'âme pour la trouver jolie,
Il y a toujours de l'inspiration dans les yeux d'Anthony.
Je laisse mes espoirs aux nuages, pour rêver à l'avenir en poésie.
J’aime la vie
Car c'est quand elle se rebelle,
Qu'elle me révèle le pastel de ses merveilles.