[ Refaire sa vie après une rupture ]

Il est plus facile de construire que de reconstruire une vie, tellement la peur de souffrir est présente. Je pense réellement que ce ne sera jamais comme avant, juste différent.


Comme me l’a souligné une de mes abonnés ; on ne refait pas sa vie, on continue son chemin.

Après une déception, les concessions veulent se faire plus rares, on souhaite rester SA propre priorité, éviter les attentes qui finissent toujours par décevoir (surtout quand on n’a pas compris que personne ne peut combler un vide qui n’appartient qu’à nous).

On veut continuer à vivre pour soi, garder précieusement une bulle de solitude pour se préserver.

Parce-que cette indépendance acquise à coups d'épreuves et de pleurs, on n'a pas envie de s'en séparer complètement. C'est bien trop fragile le cœur.

Alors certes, on devient plus difficile dans nos choix de partenaire après une rupture mais quand on fait un travail sur soi, je crois au contraire que l'on peut devenir moins exigeant.

Car on comprend que tout le monde a sa propre histoire, ses blessures personnelles, on peut être plus tolérant sur les failles de l'autre, on a appris à se connaître et on a conscience que nous avons, nous aussi, notre part de responsabilité dans la réussite ou dans l'échec d'une relation...

Puis surtout on se concentre sur l'essentiel et on s'attarde moins sur des futilités parce que l'on sait bien que la longévité d'un couple ne tient pas uniquement à la passion des premiers mois.

Il est légitime d'avoir peur mais il faut continuer d'y croire.

Pas au prince charmant non ! Mais juste à cet homme (ou cette femme) pas parfait(e), mais qui acceptera de partager nos défauts, à nous !

© Une semaine sur deux

Texte publié sur le site : "Parole de Mamans" ici : Article en ligne

[ Je voulais juste te dire que tu me manques, c'est tout. ]

5 ans et demi de toi à mi-temps.
Les séparations, les retrouvailles sont désormais devenus ma routine.
Je connais cette sensation de blues et ce sentiment de joie des vendredis, qui ne se ressemblent pas.
Est-ce que je peux dire que l’on s’y habitue ?
Peut-être un peu, puis des fois, pas vraiment.
Parfois on gère mieux la distance puis quelquefois, on la vit plus péniblement.
Tout dépend aussi de notre état émotionnel du moment.
J’avoue que ce week-end a été particulièrement difficile quand tu es parti.
Pourquoi ? Je ne saurais pas vraiment l’expliquer.
Parce que notre semaine était un peu plus courte que d’habitude, 6 dodos au lieu de 7 ? Parce que je venais de te retrouver après 14 jours de séparation ? Parce que c’était une chouette semaine de complicité ? Parce que ma reprise du boulot m’aura fragilisé émotionnellement ?

Sûrement un peu tout ça à la fois !

5 ans et demi de toi à mi-temps et rien n’est acquis, il y a encore des moments où je vacille quand la réalité vient me rappeler que JAMAIS plus je ne pourrais être avec toi tous les jours, jusqu’à, au moins, ton indépendance.
Comme si je m’imaginais être en sursis mais que je réalise que c’est bien à perpétuité que je devrais composer avec ta présence en alternance.

Je sais bien ce que j’ai perdu mais je sais aussi ce que j’ai gagné avec notre temps partiel, alors je m’accroche, pour tenir bon, je réfléchis à des partages d'activités pour nos prochains temps ensemble !

Pour encore une fois rajouter de la vie à nos jours, puisque je ne peux pas ajouter des jours de toi, à ma vie ! ⭐️

Je voulais juste te dire que tu me manques, c'est tout, alors vivement vendredi !


[ Affronte tes peurs, écoute ton cœur et attrape ton bonheur ]

J-3 avant nos retrouvailles.

J-7 avant ma reprise, qui s’annonce bien difficile après un si riche été.

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’ai récemment fait le constat que les vacances étaient pour moi l’occasion de dépasser certaines de mes peurs et limites.

Je me suis remémoré nos premières vacances à deux, où j’avais réservé un court séjour dans une roulotte à moins de 2 heures de mon domicile.

Partir seule, avec un petit bout de 4 ans me semblait si « insurmontable » à l’époque.

Prendre la route, me faisait peur. C’est ton papa,  qui assurait toujours ces longs trajets. Je manquais tellement, cruellement, de confiance en moi.

J’avais opté pour un logement insolite au milieu des ânes, comme pour me faire pardonner de ne pas t’offrir de plus belles vacances, au bord de la mer par exemple.

Et puis chaque année, on est allés un peu plus loin, un peu plus haut !

Je n’appréhende plus les trajets, et au bord de ma Fiat 500, voiture, je vous l’accorde, qui n’est certainement pas la plus adaptée aux voyages, je peux vous dire que l’on en a vécu des aventures !

Cette année, c’est ma peur (phobique) du vide que j’ai affronté, afin de ne pas nous priver de merveilleux souvenirs.  

Je n’ai pas encore passé les frontières avec toi, même si cette année l’Italie était initialement prévue ; il a fallu revoir mes plans lorsqu’un certain virus est venu chambouler nos existences.

Je suis si fière du chemin parcouru.

Et quand je t’ai demandé quel été t’avait le plus marqué, j’ai souri, en entendant ta réponse : « j’ai bien aimé la roulotte » …


© Une semaine sur deux

[ 9 ans de toi ♡ ]

Aujourd’hui tu as 9 ans. 
5 ans et demi de toi à mi-temps, 
Et pourtant si riches sont nos précieux moments.

Je te vois grandir mon enfant. 
C’est un privilège de tous les instants. 
Cependant, à chaque anniversaire ce sentiment,
Que le présent s’échappe doucement.

Chaque année un peu plus grand.
Peut-être même un peu différent.
Tu prépares délicatement,
Ta vie de futur pré-adolescent. 
Mais ton cœur si bienveillant, 
Me ramène indéfiniment, 
Au souvenir de tes premières dents,
Et au bonheur de tes parents,
Que tu inondes d’amour, intensément.

Aujourd’hui tu as 9 ans,
5 ans et demi de toi à mi-temps,
Et pourtant si riches sont nos précieux moments.

Tu es charmant et plaisant, 
Si prévenant et avenant
Parfois surprenant et étonnant 
Tu combles nos vies magnifiquement ! 

Aujourd’hui, 9 ans, c’est un heureux événement,
Qui me permet à moi, ta maman, 
De te redire combien je t’Aime infiniment,
et ce, pour très très longtemps !


© Une semaine sur deux

[ Aujourd'hui je suis triste ]

La séparation de ses parents, c'est un tsunami dans la vie d'un enfant.

Je pensais et je voulais croire (naïvement ?) qu'après un tel bouleversement, le comportement de tous les parents serait dicté par l'amour. 
L'amour pour son (ses) enfant(s). 
Que leur seule motivation serait désormais de tout faire pour estomper un peu, le premier grand malheur de leur jeune vie.

Aujourd'hui je suis triste pour beaucoup de mômes.

Parce qu'au fil de mes lectures sur les groupes de garde alternée et des  différents échanges que je peux avoir ici ou là, grâce à ce blog mais aussi au sein de mon entourage, je prends conscience que beaucoup (trop) de parents séparés sont, en fait, dictés par la haine.

Par la haine pour leur ex.

Certains sont remplis de rancœurs et d'amertumes, à tel point qu'ils n'arrivent plus à préserver leur(s) enfant(s) de leurs émotions négatives. 

Les bout'choux sont pris en otages, ils sont devenus prétexte de chantage.

Aujourd'hui je suis triste pour beaucoup de mômes.

Mais aussi pour ce parent, qui fait ce qu'il peut pour limiter les dégâts, mais qui a face à lui, quelqu'un qui n'a même plus la notion de ce qui est bien ou de ce qui est mal. 
Qui est aveuglé par la vengeance et qui détruira toute une enfance pour tenter de soulager un ego profondément blessé. 
Celui ou celle, pour qui, prendre sa revanche est désormais devenue sa seule raison de vivre.

Aujourd'hui je suis triste pour beaucoup de mômes.

Pour tous ceux qui n'ont rien demandé, et qui subissent l'immaturité des adultes. 
Ceux qui grandiront avec cette double peine, celle d'avoir dû renoncer à vivre auprès de leurs parents mais qui en plus les verront se déchirer en les prenant à témoin.


Aujourd'hui je suis triste,

Pour toi l'enfant qui va mal, et qui devra vivre avec une blessure qui aura indéniablement des effets sur ta vie d'adulte. 
Viendra le jour où peut-être, tu voudras régler des comptes. 

Je suis triste aussi pour ton parent qui tente de te protéger parce qu'il sait bien, qu'à travers toi, c'est lui que l'on veut abîmer.

Mais surtout je suis triste, 

Pour cet autre parent, qui ne se rend même plus compte du désastre qu'il est en train de causer pour ton avenir et ... pour lui-même. 
Englué dans sa douleur et son mal être, il en oublie que tu es né de l'amour.

J'espère que le cœur triomphera de la fureur, et qu'avec le temps tes parents comprendront que s'ils ne sont plus un couple, ils restent une équipe, censée te mener sur le plus beau chemin de ton existence, et que le temps avec toi, est bien trop précieux pour être gâché par des rancœurs inutiles qui ne feront que nuire à tous et qui n'apaiseront jamais un malaise, surement plus profond.

« Le pardon n’est pas quelque chose que nous faisons pour les autres. Nous le faisons pour nous-mêmes afin d’aller mieux et d’aller de l’avant ».

Aujourd'hui je suis triste pour beaucoup de mômes, mais je veux encore croire qu'il n'est pas trop tard ♥

© Une semaine sur deux

[ Moi j’vis en garde alternée ]

Moi j’vis en garde alternée
J’l’ai pas choisi
C’est mon père et ma mère
Qui se sont séparés
Je me souviens c’était un jeudi 
Quand il me l'ont annoncé 
J’ai pas tout de suite pleuré
Sûrement que j'avais pas compris
Mes parents y m’ont dit ne plus s’aimer
Parait que c’est la vie

Moi j’vis en garde alternée
Y a bien des fois où j’ai pensé
Que c’était à cause de ma grosse bêtise
Mais maman m’a dit de pas m’accuser
Elle a ajouté, tu sais,
Les grands aussi y savent faire des crises.

Moi j’vis en garde alternée
C’est pas que c’est l’enfer
C’est juste ma nouvelle destinée
Ça peut même bien se passer
Quand les parents y font pas la guerre
Leur histoire de divorcés
C’est pas vraiment mes affaires
Ils peuvent bien se détester
Moi je les aime à part entière

Bientôt je serai grand(e) et peut-être que je serai fièr(e)
De ma famille brisée

Parce que moi j’vis en garde alternée
Mais que ça m’empêche pas d’être aimé, 
par mon père et ma mère.

© Une semaine sur deux


[ Histoire du soir ]

Chaque nuit, quand le ciel devient mon reposoir.
Je confie à l'univers mille secrets et mes précieux espoirs.
Chaque étoile qui brille dans le noir,
C'est une raison d'y croire.
Il y a là-haut, mon confident du soir,
A qui je donne plein pouvoir,
Pour effacer de ma vie tout désespoir,
et qu'il permette à mes rêves de devenir prémonitoires.


© Une semaine sur deux

#inspirationdusoir #ciel #espoir #écrire


✏️ [ Syndrome de la page blanche ]

Je voudrais t'écrire

Mais mes mots
Au bout de mon stylo
Ne veulent pas se dévêtir
J'ai pourtant ici déversé tant de fardeaux
Mais il n’est pas si banal que je m’épanche
Esseulée devant ma page blanche
Quand tantôt l'inspiration flanche
Ma créativité égarée dans un soupir
Je ne sais pas toujours quoi te dire

Alors ce soir, il n’y aura pas de calligraphie nouvelle
Juste pour toi Titou, cette phrase universelle

Je t’aime ♡




© Une semaine sur deux

[ J'ai un aveu à te faire ]

Parfois, de temps en temps, quelquefois, quand vient la fin de notre semaine, il m'arrive de ressentir l'envie d'être seule. 
Je suis triste de te voir partir bien sûr, mais je suis soulagée de pouvoir souffler un peu. 
  • De retrouver un espace ordonné qui manque certainement un peu de vie mais dans lequel je me sens bien.
  • Ne plus avoir à suivre les devoirs.
  • Ne plus être prisonnière des horaires.
  • Ne pas toujours devoir anticiper le repas.
  • Décider de mon programme télé et pouvoir enfin regarder des films interdits au moins de 10 ans !
  • Ne plus avoir le bruit de fond régulier de la machine à laver ou du lave-vaisselle qui tournent davantage, une semaine sur deux.
  • Dormir d'une traite sans interruption à cause de cauchemars ou de prétexte pour venir envahir 130 cm de mon lit de 140.
Oui l'avantage (ou inconvénient suivant mon humeur) de notre garde alternée c'est d'avoir du temps pour moi, une semaine sur deux.
Cette latitude, depuis peu, j'en ai besoin... 

Il faut dire qu'il y a désormais, dans nos semaines, plus de limites à (re)poser, plus de contraintes, plus de contestations, plus d'oppositions, plus de bouderies...

Oui c'est un fait ; tu grandis ! 

Et ces nouvelles dissensions sont bien naturelles (et saines) mais mon énergie, consacrée entièrement à toi les semaines paires, est massivement sollicitée. 

Seulement, la vérité, c'est que je culpabilise énormément de ressentir ce désir voire cette nécessité de détachement.
Oh oui, je culpabilise car comment, en étant privée de toi toute une moitié d'année je peux aimer ces espaces de solitude alors que je donnerai tout (oui même mon doudou) pour une vie entière et exclusive avec toi ! (bon ok d'accord au moins jusqu'à tes 25 ans...) 

Alors je n'en parle pas trop et surtout... pas à toi. 

Puis je n'en demande pas tant ; une petite soirée, voire 1 jour ou 2 suffiraient amplement à mes batteries pour reprendre force et énergie pour venir à bout de tes négociations devenues incessantes. 

Parce que, malgré tout, je suis bien trop vite rattrapée par le manque de toi. 
À peu près, 55 secondes après que tu aies franchi le seuil de la porte...
Et c'est à cet instant précis que je réalise ô combien la séparation nous donne l'opportunité de nous aimer encore plus fort. C'est elle qui nous permet de prendre du recul sur d'éventuelles discordes, qui apaise les tensions, et qui nous fait oublier les frustrations. 
L'absence donne un second souffle à notre relation et les retrouvailles n'en sont que plus belles.


Dans 2 dodos, tu t'en iras et si je rêve déjà à ma grasse matinée, je t'entends me dire « profite maman, parce que même si je râle, je sais que ça va te manquer quand je ne serai plus là... »

© Une semaine sur deux

[ Joyeuse Fête des Pères ]

Joyeuses fêtes des pères !

Ici une vidéo, avec à l'honneur, des papas extras qui suivent mon blog.
Un grand merci à eux pour leur participation.

Aux papas merveilleux que vous êtes !

© Une semaine sur deux
https://www.youtube.com/watch?v=Mye6mTdroE4



[ Fin des temps ]

Quand nous nous sommes quittés vendredi dernier, je t’ai dit que la prochaine fois que l’on se retrouverait, ce serait notre dernière semaine (à nous) de mi-confinement* (avant tes vacances, là où je devrais reprendre mon travail à temps plein), et donc qu’il faudra bien profiter de ces derniers moments.

Mais voilà c’était sans compter sur les nouvelles mesures ministérielles ! 
Retour à l’école sur un rythme normal à partir du 22 juin. 
(Ma chronique « Parole de Mamans », sur le « bordel » du déconfinement, a ici toute sa légitimité !  Article à lire ou à relire ici : "Le déconfinement mais quel bordel !"

Moi qui me réjouissais de pouvoir me délecter pleinement de toi encore quelques petits jours, des minuscules petits jours pour être ensemble une toute dernière fois, sur des espaces d’ordinaire si chargés. 
Ce confinement qui nous avait offert du temps ; ce temps qui nous est si précieux, ce temps qui nous est compté, ce temps qui nous est enlevé, une semaine sur deux. 
Je suis terriblement déçue car il me tenait à cœur de clore cette expérience humaine de « manière consciente » avec toi et si j’avais su, il y a une semaine que nous arrivions au terme de ce cadeau éphémère, peut-être aurions-nous pu  savourer davantage et de façon différente, cette ultime étape qui fut malgré tout, réjouissante à bien des égards.

Pour rester positive ; mes horaires seront adaptés à ton rythme scolaire et nous pourrons « grignoter » encore quelques heures sur notre quotidien, que nous allons préserver et apprécier à leur juste valeur. 



Désormais, mon mantra sera « Vivement les Vacances ! » 


© Une semaine sur deux  - #gardealternée #gardepartagée


* mi-confinement = 3 jours à la maison + 2 jours école/travail en présentiel

[ 5 ans, l'âge que tu n'auras jamais ]

Mon petit bébé, 

Du haut de tes 5 ans, tu ne me laisses pas de répit. 
Ta vivacité absorbe toute mon énergie, aucune bêtise ne te résiste. 
Aujourd’hui c’est ton anniversaire, toute la famille est réunie. 
J’espère que la maison résistera à ton excitation !
Je dois résonner ton grand frère qui me demande s’il pourra souffler tes bougies et ouvrir un ou deux de tes paquets, voire tous...
D'ailleurs, les nombreux cadeaux s’empilent sur l'espace réservé à cet effet, et je me demande où l’on va bien pouvoir ranger toutes ces surprises qui me semblent bien encombrantes si ce n'est même un peu trop bruyantes !

C'est l’effervescence autour de toi, tu accapares tes papys-mamies qui n'en demandaient certainement pas tant !

Quelques allées et venues de la cuisine au barbecue puis je dépose les feuilletés sur ma jolie table décorée avec attention spécialement pour cette occasion. Ton père commence à remplir les verres de punch pour les uns, de kirs pour les autres. Je vérifie que le champagne soit bien au frais pour accompagner ce dessert dont j'espère vraiment que le goût ne se référera pas à son apparence (ce tuto de gâteau à la pate fimo semblait pourtant si simple …)
Je te surveille du coin de l’œil et je m'aperçois que tu es trempé de la tête aux pieds ; je te soupçonne d'avoir joué avec l'eau des poissons et la ferveur que tu mets à le nier me laisse peu de doutes sur ta culpabilité.
Je me dépêche d'aller récupérer un vêtement sec dans ta chambre mais avant de redescendre, je m'octroie quelques instants ; assise sur ton lit, je me souviens avec tendresse et émotion du jour de ta naissance.

Tu étais si désiré. 
Ton frère nous a tellement comblés de bonheur et de joie, qu’il nous a donné l’envie de toi. 
Ma première grossesse était si épanouissante qu’il me tardait de revivre ces moments de bonheur intense et magique.
Mais j’avoue qu’avec un petit gars de 3 ans à la maison, ce congé maternité n’a pas été aussi reposant que la première fois 😅
J’ai quand même pu nous préserver quelques moments bien à nous, qui resteront précieusement et à jamais dans mon cœur. 

Ton père était tout aussi impatient de faire ta connaissance. 
Cette fois-ci, nous n’avions pas voulu connaitre le sexe, nous voulions être surpris par la vie car on savait que fille ou garçon, cela ne ferait aucune différence pour nous.

Et puis te voilà … toi ! 

Ma deuxième merveille ! J’avais si peur de ne pas pouvoir t’aimer autant que ton grand frère tellement mon amour pour lui était grand mais je me suis rendu compte qu’il n’en était rien et je vous aime tous les deux, si fort et si différemment. Je vous aime de manière unique. 

Oh oui, intensément je vous aime… 

Pourtant, ce n’est pas tous les jours facile ; les chamailleries, les jalousies, chacun cherche sa place. 
Mais même dans vos disputes j’arrive à distinguer toute l’affection que vous vous portez. 
Et quand Titou prend son rôle de grand frère au sérieux, il devient si attentionné envers toi. 

Parfois je me demande si c’est nous qui t’éduquons ou si c’est lui. 

Je suis si fière de vous mes enfants, si fière de notre famille imparfaite. 

Car même si je suis souvent fatiguée devant toutes vos facéties et même si je me sens souvent délaissée quand votre père est pris par ses obligations et que je me retrouve dépassée par ce quotidien… ces difficultés sont vite oubliées quand nous sommes tous les quatre en train de rire devant les grimaces de Louis de Funès ou jouer à cache-cache dans le jardin. 
Dans ces moments-là, je me surprends même à songer à un petit troisième ...

Tout d'un coup, un cri me sors de ma rêverie, je vous entends vous chicanez pour la dernière chips ! 

Je redescends à toute vitesse pour mettre un terme à ce chantage futile, en réapprovisionnant le plat, de ces fines tranches végétales, frites dans l'huile, dont vous raffolez !
Je troque ta jolie tenue achetée pour l'évènement contre un habit froissé et profite de ton ventre à l'air pour y déposer 3000 bisous, je m'enivre de ton rire tout en te chantonnant un joyeux anniversaire au creux de ton oreille !

Oui, mon cœur, aujourd’hui tu as 5 ans et c’est l’âge que tu n’auras jamais.



Malgré les aléas de la vie, j’ai longtemps voulu croire que j’allais quand même un jour pouvoir te rencontrer. 
Dans cette famille ou dans une autre. 
Mais il n’est pas évident de faire face à cette peur d'un nouvel échec et je crois que je ne survivrai pas à une autre garde partagée. 
Alors les mois s’écoulent, mon âge avance, mon cœur et ma raison (pour une fois qu’ils s’entendent ces deux-là !) me soufflent de renoncer à toi.

Et voilà comment tu deviens un des plus grands regrets de ma vie. 

Je sais que je t'aurais aimé comme je l'ai décris plus haut, peu importe que tu sois fille ou garçon, parce que cet amour il est là, dans mes tripes. Il déborde, alors je l'offre entièrement à ton frère puisque tu n'es pas là. J'espère quand même ne pas l'étouffer avec tout ce trop-plein !

Je t'aurais au moins (peut-être) épargné une vie divisée entre papa et moi.
Peut-être l'aurais-tu moins bien vécu que Titou ; puis-je penser pour me consoler. 


A toi, mon deuxième enfant que je n'aurais pas, tu manques à ma vie.


© Une semaine sur deux

[ Bonne Fête des Mamans ]

Il y a celles qui vont bientôt aller à l’accouchement,
Et celles qui prônent l’allaitement.
Il y a celles qui ont le caractère intransigeant,
Et celles qui ont l’éducation en relâchement. 
Il y a celles qui ont nombreux descendants,
Et celles qui ont un môme exclusivement.
Il y a celles au fort tempérament,
Et celles qui se positionnent timidement.
Il y a celles qui suivent un traitement,
Et celles qui ont le moral déprimant.
Il y a celles qui ont rejoint le firmament,
Et celles qui sont un peu en vieillissement.
Il y a celles qui ont à jamais le cœur en endeuillement,
Et celles qui ont sauvé en adoptant.
Il y a celles qui galèrent en endettement,
Et celles qui excellent en auto-entreprenants.
Il y a celles qui cheminent séparément,
Et celles qui attendent le Prince-Charmant,
Sans oublier les belles-mamans,

Et puis surtout il y a toutes celles que je n’ai pas citées, 
Mais à vous toutes ce post vous est dédié.

Car pour quelqu'un ici-bas (ou là-haut), vous resterez uniquement « sa maman » et à ses yeux c'est bien là le plus important.

Aujourd'hui et demain, soyez aimées et aimez profondément !

A toutes les mamans de la terre et du ciel, Bonne fête !

© Une semaine sur deux


[ Avantages et inconvénients de la garde alternée ] vus par vous !

Mon petit petit sondage n'a pas connu un réel succès mais je publie ici les réponses reçues (Merci infiniment à vous) et mon avis.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, compléter ce tableau, à tout moment, en m'envoyant votre témoignage, je laisse le questionnaire accessible en ligne : https://urlz.fr/cLKK
Il est question dans ce tableau de "grandes lignes" des avantages et des inconvénients mais il est tout à fait possible de détailler et de personnaliser vos réponses. 
En évoquant par exemple ce que vous faites lors de votre temps libre et les partages que vous rencontrez avec votre (vos) enfant(s), qui sont significatifs à la garde alternée, mais aussi peut-être les difficultés que vous pourriez rencontrer dans votre quotidien.


 

Avantages

Inconvénients

Laëtitia

2 enfants

Pouvoir profiter à fond de mes enfants quand je les ai, et de moi la semaine d'après.

Ne pas les avoir près de moi quand ils me manquent. Mauvaise entente avec leur papa.

Céline

1 enfant

Relation privilégiée avec mon enfant-complicité-partage.

Avoir des moments seule quand il est chez son papa, pour me ressourcer, penser à moi.Période de solitude comblée qui m’aidera sûrement (je l'espère) quand mon enfant « quittera le nid ».

Manque de mon enfant ++++++

Ignorance de tranche de vie qu’il partage avec son papa.Des « premières fois » ratées.

Ne pas être là quand il est malade, les semaines impaires.

Assurer un quotidien seule.

Regret du passé sur un échec encore non assumé.

 

Stéphanie

2 enfants

 

Euhhh j'en vois pas, peut être les devoirs.

Manque de ma fille +++




© Une semaine sur deux

[ Garde alternée ou l'amour en double ]

Vendredi.

Dans quelques heures tu t’en iras retrouver ton père.
Depuis que nous sommes levés, les mots « tu vas me manquer maman » résonnent en bruit de fond.
Ma réponse « oh toi aussi » fait écho.
Tu me dis que tu es content de revoir papa mais que les vendredis te sont partagés entre joie et peine.
Je le sais et je te rassure ; le sentiment des retrouvailles est plus fort que celui de la séparation.

Notre semaine était riche, tu me laisses le cœur comblé de jolies choses, de souvenirs plaisants et je suis sereine devant ton départ.

La fin de journée est là et tu prétextes vouloir jouer au ballon dehors mais je sais que la vraie raison est de pouvoir guetter l’arrivée de ton papa 😉.
Pour preuve, tu n’as pas shooté une seule fois dans ce ballon qui te sert de siège, ton regard est fixé sur l’entrée du lotissement 😆.
Au même moment, je saisis un courrier important pour mon travail et pourtant je ne peux pas empêcher mon esprit de divaguer.

Chaque vendredi tu es tout aussi impatient de retrouver ton parent absent.
Il y a de l’excitation et de l’amour dans tes paroles, dans tes gestes et dans tes actions.
7 jours, 7 dodos, c’est le maximum qui est supportable à ton cœur (à nous aussi c’est certain !).

Pas plus tard que dans l’après-midi, au bord de l’eau, nous nous sommes allés à quelques confidences et je crois me souvenir de t’avoir soufflé à l’oreille, que ces semaines en alternance augmentait l’attachement entre nous.
Oui, je me suis surprise moi-même, à te déclarer que si on se voyait tout le temps, on s’aimerait c’est indéniable, mais pas de la même façon…

Il y a cette phrase qui dit « je t’aime davantage quand tu n’es pas là », car je pense sincèrement que la distance amplifie cette affection qui devient alors presque comme fantasmée.
L’absence, le manque, la privation, nous aurons donc offerts ce magnifique cadeau ; l’amour en double.

Un amour partagé et un amour à distance.
C'est celui-ci qui donne à nos retrouvailles ce petit goût de bonheur magique. Finalement, ce sentiment est une vraie chance ! Et nous le vivons une semaine sur deux.



C’est à cet instant que je réalise, encore une fois, que nous avons réussi quelque chose. Ce n’est certainement pas ce que j’avais imaginé, loin de là. Ce n’est pas là que j’espérais notre succès mais c’est un fait ; nous avons réussi notre séparation et nous avons assuré à notre enfant un équilibre familial au sein même de la garde alternée.

Aujourd’hui je suis en manque de tout ton être, mais comme je l’ai écrit un peu plus haut, mon amour s’intensifie à chaque fois que je suis en carence de toi.
Je sais que dans quelques jours, je pourrais laisser se transformer toute cette absence en câlins, en bisous, et elle s’estompera au son de tous nos mots d’amour : « tu m’as manqué », « je suis content(e) de te revoir » « t’es belle (beau) » « j’ai plein de trucs à te dire » « apéro ! » 😜.

Mais surtout je pourrais me remplir de tous tes « je t’aime »… 💖

“C'est quand la distance s'impose que l'amour transparaît le plus. Le vide de l'absence nous fait aimer plus fort. Ce sont tous les souvenirs qui nous reviennent et les larmes qui nous montent aux yeux qui prouvent à quel point on déteste être séparés.”

© Une semaine sur deux 

🐞 [ Pensée du soir ]

Parfois, je m'attarde sur une photo.

Et je regarde mon héros.
Le souffle coupé.
Je reste encore fascinée.
Que ce soit moi qui l'ai fait.
Oui, moi, si imparfaite et lui si... parfait.
Sur ce fond d'image, je prends conscience,
Qu'être sa maman, c'est ma plus grande chance.
Et ma plus belle résilience 

© Une semaine sur deux



[ Seule ]

Dimanche.
Le soleil est revenu.
Envie de me balader.
Personne pour m’accompagner, mais c’est souvent que je vais marcher avec juste moi-même.
Sentiment étrange aujourd’hui ; plus j’avance, plus je marche, et plus je me sens seule.
Plus je m’attarde sur le ciel bleu, la nature verte, le chant des grillons, plus le vide m’habite.
Je croise les cyclistes, les couples, les familles et je sais que ma journée sera différente de la leur.
Il n’y aura pas de barbecue, pas de chamaillerie sur qui débarrassera la table, personne pour m’empêcher de terminer mon bouquin, pas de sortie à vélo…
Même en recomposant officiellement, peut-être, un jour une famille, j’ai conscience que la mienne sera désormais toujours incomplète, une semaine sur deux.
Et il est bien possible que ce soit un leurre de croire que cette stabilité retrouvée (mais tant espérée) comblera un jour cette sensation d’absence affective intérieure.
C’est terrifiant d’ailleurs de voir à quel point je peux être tellement vivante en dehors et tellement vide en dedans parfois.
Avoir ce grain de folie qui me donne ce charme irrésistible et cette hypersensibilité qui me rend si vulnérable et fragile.

Oui, voilà quelques jours que mon néant est réapparu. Lui et moi on cohabite depuis bien trop longtemps maintenant. Je voudrais le vomir pour m’en débarrasser à tout jamais.
Mais je dois juste apprendre à vivre avec et attendre qu’il s’en aille, comme à son habitude.
Il s’estompe parfois après quelques larmes mais il ne disparait jamais totalement, il se terre bien profond dans mes entrailles pour ensuite venir jouer à cache à cache avec mes humeurs et mes émotions. Non, coexister avec lui n’est vraiment pas chose aisée.
Tantôt, il veut prendre toute la place et je dois me faire violence pour réapprivoiser l’espace et apaiser ce qu’il est venu chahuter.
Amicalement je suis très entourée et même si certain(e)s m’aident quelquefois à traverser ce désordre émotionnel passager, ils n’arrivent pas non plus à remplir ce sentiment de viduité que je ressens et que je suis seule à pouvoir humaniser.

Il y a une différence entre « solitude » et « solitaire ». Le premier est subit, le deuxième est un choix. Et moi je vis avec ces deux paradoxes.

C’est étrange (et très compliqué) n’est-ce pas, d’aimer parfois être seule mais d’avoir très peur d’être seule et d’attirer à soi des situations qui vous font vous sentir seule.
Que ce soit dans le choix de mes partenaires ; j’ai souvent été attirée par des hommes (très) indépendants, et plutôt frileux à l’engagement qui préserve leur espace de vie.
Et puis n’avoir qu’un seul et unique enfant ; une semaine sur deux. 

« Fuis moi je te suis ». 
Alors, la solitude, karma ou destinée ?

Cette semaine, je posterai mon article « Ma solitude » écrit il y a deux ans. 
Même si j’évoque plutôt mon côté solitaire que le manque affectif.
C’est intéressant de pouvoir suivre son évolution et s’apercevoir que l’on progresse ou… que l’on régresse.

C’est le jeu de la vie. Il y a des jours où l’on gagne et des jours où l’on perd.

© Une semaine sur deux


Témoignage d'Anthony 8 ans, en garde alternée depuis 5 ans.

Pour mon blog, j’ai souhaité récolter un témoignage de mon Titou sur son ressenti de cette existence en alternance, entre papa et maman, depuis ces 5 dernières années. 

En effet, cela reste le plus authentique des partages d'expérience. Eh oui, qui mieux que nos enfants pour témoigner de leur propre vécu ?! 

Il avait 3 ans et demi lorsque nous avons débuté ce mode de garde et je voulais avoir son sentiment personnel, sur cette vie divisée. 

Bien que je pensais connaitre l’essentiel de ses pensées sur le sujet (car la question est abordée chaque fois que nécessaire) je ne doutais pas, qu’en posant lui-même ses propres mots sur ses émotions, je pourrais découvrir son jugement intime et peut être ses perceptions nouvelles voire inconnues sur son quotidien chamboulé.

Je ne m’attendais pourtant pas à être autant surprise et décontenancée (positivement) par ses réponses et son raisonnement m’a littéralement « bluffée » (cf. question 6.).

Car s’il n’a pas souhaité prendre ce temps d’écriture, il s’est volontiers prêté au jeu improvisé « d’une interview »

Important ! Je précise, que si j’ai mis à l’aise mon enfant durant « cet exercice » afin qu’il puisse s’exprimer le plus librement et le plus sincèrement possible, je reste consciente que ses éléments de réponse ont pu être influencés par le simple fait d’être sa maman.
Cependant, je peux garantir l’authenticité de cet échange et c’est pourquoi, avec son accord, j’ai enregistré « notre entretien » disponible en vidéo ci-après (montez le son !) et que je vous retranscris par écrit, en ayant pris le temps, par la suite, de préciser avec lui ses réflexions.

Peut-être une animation à adapter avec vos enfants ?! Mais attention, vous pourriez être surpris des résultats !

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Témoignage d'Anthony, 8 ans. 

En garde alternée depuis 5 ans.


1. Toi qui as connu la vie « une semaine sur deux » dès ton plus jeune âge, as-tu quelques souvenirs de ta vie d’avant, avec papa et maman « ensemble » ?
Oui. J’ai quelques images qui me reviennent. Les photos aussi m’aident à me rappeler.

2. Quels sont pour toi les inconvénients de la garde alternée ?
Ne pas voir mes parents ensemble tout le temps.

3. Quels sont pour toi les avantages de la garde alternée ?
- Avoir plus de cadeaux.
- Profiter de papa et/ou de maman pleinement.

4. Es-tu heureux ?
Oui.
Pour de vrai ? 
Oui

5. Si tu en avais le choix, souhaiterais-tu continuer la garde alternée ou préférais-tu vivre chez l’un de tes parents de manière plus régulière, pour éviter de changer de maison toutes les semaines ?
Non. Je voudrais rester comme ça, j’ai besoin de vous deux.

6. Si tu avais une baguette magique, quels seraient tes 3 souhaits ?
1. Que ma chatte Mia ressuscite.
2. Avoir un Hoverboard
3. Avoir une jolie maison pour moi quand je serai plus grand
D’accord. 
Mais je suis un peu étonnée, tu ne voudrais pas que tes parents se remettent ensemble ?
Non, car ce serait cruel de remettre mes parents ensemble, parce que si vous ne vous aimez plus, et que cela échoue une deuxième fois, et ben cela pourrait finir en catastrophe. Aujourd’hui j’ai la chance que vous vous entendiez, et je ne voudrais pas que vous ne vous entendiez plus. Parce que si vous êtes séparés, c’est bien qu’il y a une raison. On n’a pas le droit de forcer les gens à s’aimer.
Et si vous vous remettez ensemble avec la baguette magique et que ça ne marche pas, ce sera ma faute.

7. Aurais-tu un conseil, un partage ou simplement quelques mots à témoigner pour les enfants dont les parents sont ou vont se séparer ?
Faut pas s’inquiéter, ça ira mieux au bout d’un certain temps. Le vendredi c'est douloureux mais après on s'habitue.




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J'ai la lucidité de ne pas être objective ; mais je suis si fière de ce petit garçon.
Et aussi tellement pleine de gratitude envers son père car c'est bien collectivement, que nous avons réussi l'après-séparation avec la même et seule finalité : le bien-être de notre enfant.

Séparés mais ensemble ! 

© Une semaine sur deux

[ J’aime la vie ]

Même quand le temps est gris,
Et que je regarde tomber la pluie.
Alors, je cherche l'arc-en-ciel de mon cœur,
Pour raviver mes pleines couleurs.
J’aime la vie
Même si parfois elle me défie,
De lui trouver encore de la magie,
Quand mon fils m’est enlevé,
Toute une moitié d’année.
J’aime la vie
Même dans les heures sombres de la nuit,
Quand mon esprit est trahi par mes insomnies.
Je m'éveille au vol d'un papillon pour préserver mon sourire,
Quand mon enfant, je ne peux retenir.
J’aime la vie
Même quand mes vendredis sont tragédies,
Puisqu'ils offrent à nos retrouvailles, un charme ô combien exquis.
Mille envies m'emportent, pour échapper à la nostalgie,
Et semer, dans ce nouveau destin, des graines de fantaisie.
J’aime la vie
Même s'il me faut tantôt une force d'âme pour la trouver jolie,
Il y a toujours de l'inspiration dans les yeux d'Anthony.
Je laisse mes espoirs aux nuages, pour rêver à l'avenir en poésie.

J’aime la vie


Car c'est quand elle se rebelle,
Qu'elle me révèle le pastel de ses merveilles.


© Une semaine sur deux

[ Un parfum de Lilas ]

Déjà, tu t'en vas.
Sans vacarme.
Il me semble pourtant que c'était hier, 
Que tu revenais avec ton allure printanière,
Remplir mon âme, 
et tel un gentleman,
M'offrir ce Lilas, 
Qui aujourd'hui, comme mon cœur, se fane.


© Une semaine sur deux