[ Refaire sa vie après une rupture ]

Il est plus facile de construire que de reconstruire une vie, tellement la peur de souffrir est présente. Je pense réellement que ce ne sera jamais comme avant, juste différent.


Comme me l’a souligné une de mes abonnés ; on ne refait pas sa vie, on continue son chemin.

Après une déception, les concessions veulent se faire plus rares, on souhaite rester SA propre priorité, éviter les attentes qui finissent toujours par décevoir (surtout quand on n’a pas compris que personne ne peut combler un vide qui n’appartient qu’à nous).

On veut continuer à vivre pour soi, garder précieusement une bulle de solitude pour se préserver.

Parce-que cette indépendance acquise à coups d'épreuves et de pleurs, on n'a pas envie de s'en séparer complètement. C'est bien trop fragile le cœur.

Alors certes, on devient plus difficile dans nos choix de partenaire après une rupture mais quand on fait un travail sur soi, je crois au contraire que l'on peut devenir moins exigeant.

Car on comprend que tout le monde a sa propre histoire, ses blessures personnelles, on peut être plus tolérant sur les failles de l'autre, on a appris à se connaître et on a conscience que nous avons, nous aussi, notre part de responsabilité dans la réussite ou dans l'échec d'une relation...

Puis surtout on se concentre sur l'essentiel et on s'attarde moins sur des futilités parce que l'on sait bien que la longévité d'un couple ne tient pas uniquement à la passion des premiers mois.

Il est légitime d'avoir peur mais il faut continuer d'y croire.

Pas au prince charmant non ! Mais juste à cet homme (ou cette femme) pas parfait(e), mais qui acceptera de partager nos défauts, à nous !

© Une semaine sur deux

Texte publié sur le site : "Parole de Mamans" ici : Article en ligne

[ Je voulais juste te dire que tu me manques, c'est tout. ]

5 ans et demi de toi à mi-temps.
Les séparations, les retrouvailles sont désormais devenus ma routine.
Je connais cette sensation de blues et ce sentiment de joie des vendredis, qui ne se ressemblent pas.
Est-ce que je peux dire que l’on s’y habitue ?
Peut-être un peu, puis des fois, pas vraiment.
Parfois on gère mieux la distance puis quelquefois, on la vit plus péniblement.
Tout dépend aussi de notre état émotionnel du moment.
J’avoue que ce week-end a été particulièrement difficile quand tu es parti.
Pourquoi ? Je ne saurais pas vraiment l’expliquer.
Parce que notre semaine était un peu plus courte que d’habitude, 6 dodos au lieu de 7 ? Parce que je venais de te retrouver après 14 jours de séparation ? Parce que c’était une chouette semaine de complicité ? Parce que ma reprise du boulot m’aura fragilisé émotionnellement ?

Sûrement un peu tout ça à la fois !

5 ans et demi de toi à mi-temps et rien n’est acquis, il y a encore des moments où je vacille quand la réalité vient me rappeler que JAMAIS plus je ne pourrais être avec toi tous les jours, jusqu’à, au moins, ton indépendance.
Comme si je m’imaginais être en sursis mais que je réalise que c’est bien à perpétuité que je devrais composer avec ta présence en alternance.

Je sais bien ce que j’ai perdu mais je sais aussi ce que j’ai gagné avec notre temps partiel, alors je m’accroche, pour tenir bon, je réfléchis à des partages d'activités pour nos prochains temps ensemble !

Pour encore une fois rajouter de la vie à nos jours, puisque je ne peux pas ajouter des jours de toi, à ma vie ! ⭐️

Je voulais juste te dire que tu me manques, c'est tout, alors vivement vendredi !


[ Affronte tes peurs, écoute ton cœur et attrape ton bonheur ]

J-3 avant nos retrouvailles.

J-7 avant ma reprise, qui s’annonce bien difficile après un si riche été.

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’ai récemment fait le constat que les vacances étaient pour moi l’occasion de dépasser certaines de mes peurs et limites.

Je me suis remémoré nos premières vacances à deux, où j’avais réservé un court séjour dans une roulotte à moins de 2 heures de mon domicile.

Partir seule, avec un petit bout de 4 ans me semblait si « insurmontable » à l’époque.

Prendre la route, me faisait peur. C’est ton papa,  qui assurait toujours ces longs trajets. Je manquais tellement, cruellement, de confiance en moi.

J’avais opté pour un logement insolite au milieu des ânes, comme pour me faire pardonner de ne pas t’offrir de plus belles vacances, au bord de la mer par exemple.

Et puis chaque année, on est allés un peu plus loin, un peu plus haut !

Je n’appréhende plus les trajets, et au bord de ma Fiat 500, voiture, je vous l’accorde, qui n’est certainement pas la plus adaptée aux voyages, je peux vous dire que l’on en a vécu des aventures !

Cette année, c’est ma peur (phobique) du vide que j’ai affronté, afin de ne pas nous priver de merveilleux souvenirs.  

Je n’ai pas encore passé les frontières avec toi, même si cette année l’Italie était initialement prévue ; il a fallu revoir mes plans lorsqu’un certain virus est venu chambouler nos existences.

Je suis si fière du chemin parcouru.

Et quand je t’ai demandé quel été t’avait le plus marqué, j’ai souri, en entendant ta réponse : « j’ai bien aimé la roulotte » …


© Une semaine sur deux