[ En manque ♥ ]

Mon fils me manque.
Oh ce n’est pas nouveau les semaines impaires me direz-vous mais aujourd’hui, ce manque est un peu plus prononcé, il vient de très loin, des fins fonds de mes tripes ; il est viscéral.
Parce qu’il a son caractère qui s’affirme, parce que sa repartie est déroutante, parce qu’il râle souvent, parce qu’il est malade et que je ne suis pas là pour le consoler, parce que ses joues sont faites pour mes bisous, parce qu’il ne me laisse pas gagner à Mario Kart, parce qu’il se met trop de gel dans les cheveux, parce qu’il boude toujours, parce que quand il est là, je suis remplie de lui.

Comme une furieuse envie de crier, de hurler : « c'est mon fils ma bataille, Je vais tout casser, si vous touchez au fruit de mes entrailles !»
Bref, Titou me manque.

© Une semaine sur deux

[ Émotion ♥ ]

Ce soir, mon fils m'a ému aux larmes.
Un de ses camarades de classe lui a confié que ses parents se séparaient.
Il s'est dirigé spontanément vers Titou car il savait qu'il serait en mesure de comprendre l'émotion ressentie, et ce copain lui a demandé :
« Anthony, comment on fait pour ne pas pleurer ? » (…)
(Ce même garçon, qui un jour, l’avait repoussé sous prétexte que « toi, de toute façon tes parents ils sont séparés ! »)

Titou a tenté de l'apaiser (et je cite ses mots) : « il ne faut pas t'inquiéter, ne pas avoir peur du décalage, parce qu’après tu verras toujours ton papa et ta maman ».

Que mon petit bonhomme cherche à rassurer son ami, me comble de fierté, et me réconforte sur son propre équilibre trouvé dans la garde alternée, sur notre « une semaine sur deux ».
Si les enfants peuvent être parfois assez « méchants » entre eux, ils savent aussi manifester de la compassion et de l'empathie. Les épreuves révèlent leur sensibilité.



Merci mon Titou d’être toi ♥



© Une semaine sur deux