[ Les Grandes Vacances ]

      


Les vacances sont là.
Du moins pour Titou, elles commencent dès ce soir. Il me faudra patienter encore quelques jours pour les miennes.
  • Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, cette période est un mélange de bonheur et d’appréhensions.
Les vacances d’été sont celles qui annoncent des moments de partage et de complicité plus intenses car ils ont lieu sous un rythme détendu. Les quelques jours, loin de chez nous, du quotidien, nous ressourcent tellement. On prend le temps, et même à la maison, tout est différent, tellement mieux, tellement plus.

Mais c’est aussi la seule période de l’année où la séparation sera la plus longue pour nous. Nous ne changeons jamais le rythme (sauf exception) de la garde partagée une semaine sur deux. Je ne me plains qu’à moitié, car avec son père, nous avons fait le choix de s’octroyer (seulement) deux semaines d’affilée avec Titou durant les grandes vacances.
Je sais que pour certain(e)s, la coupure est bien plus importante.

A chacun de trouver son rythme et sa fréquence quand il y a cette possibilité de dialogue et de liberté (hors les conditions de garde des enfants établies par un Juge, évidemment)

14 dodos au lieu des 7 habituels.

Parce que cela nous semblait trop difficile pour nous 3 de faire plus, dans un premier temps. Trois années maintenant que l’on fonctionne avec ce rythme et il nous va plutôt bien. Peut-être que plus tard, nous mettrons en place une cadence différente mais aujourd’hui, Titou vivrait mal une semaine supplémentaire loin de son autre parent et je crois que nous aussi (non, non en fait j’en suis sûre)


Je vois passer plein de posts ici et ailleurs sur le courage qu’il va falloir aux parents qui vont devoir « supporter » leurs enfants durant 2 mois à temps complet.
Je comprends tout à fait, et j’ai bien conscience de la note humoristique de ces différentes publications, mais pourtant, s’ils savaient combien je les envie.
Car 14 jours sur 58 annoncés, c’est si peu…
Mais ce que j’appréhende réellement, c’est quand il retrouvera son papa, que je le déposerai chez lui, à la fin de nos 14 dodos, et que je vais franchir le portail, la voiture vide, le cœur lourd, noyée dans mes larmes, pour me retrouver en tête à tête avec ma grande copine, solitude (vous me retrouverez d’ailleurs certainement ici, pour déverser ma peine dans un article !)

Bien sûr, je ne veux pas me gâcher l’excitation des aventures qui nous attendent et je vais profiter à fond quand viendra mon tour, de lui, de nous ❤️
J’ai la chance de bénéficier de 4 semaines de congés durant l’été et mes deux semaines à moi qui suivront celles avec mon fils, seront ponctuées de jolies choses car j’ai bien prévu quelques infidélités à solitude devenue jalouse de mes amies.

Mais il est vrai, c’est une réalité que jamais plus, vous ne m’entendrez râler que deux mois de vacances c’est bien trop long, où même me voir pester avec impatience : « mais vivement qu’il reprenne l’école ».

Non, je suis de celles désormais, qui pensent que les vacances sont bien trop courtes, n’en déplaisent à certain(e)s.
  • et que je donnerai beaucoup, mais alors beaucoup, pour avoir à le « supporter » un peu plus que 14 jours ♥❤️
Bel été à vous toutes et tous, que celui-ci vous soit reposant mais pétillant !
Faites le plein d’énergie et d’amour, prenez le temps de vivre, c’est si important, et bon courage à ceux qui travailleraient durant cette période estivale.



[ Amour ]

Aujourd’hui, il me tient à cœur d’écrire ces quelques lignes sur un sujet grave, plus grave que la garde alternée, plus grave que les ruptures sentimentales, plus grave que les soucis financiers, plus grave que les tracas professionnels, plus grave que la charge mentale, plus grave que le règlement général sur la protection des données.
La maladie.
Mais pas n’importe quelle maladie : celle qui tue, celle qui dégrade, celle qui ronge de l’intérieur, celle qui se propage pour mieux nuire.
Celle que l’on appelle cancer.
Combien ici peuvent affirmer avoir déjà perdu quelqu’un à cause de cette tumeur : une connaissance, un(e) ami(e), un proche, un grand-père, une grand-mère, un frère, une sœur, un père, une mère, et même pire… un enfant.
Qui peut se vanter de n’avoir jamais été confronté de près ou de loin à ce mal ?
Parce que personne n’est immunisé, parce que la maladie est sournoise, insidieuse, c’est une tueuse en série, sa victime sera innocente et choisie au hasard de la vie.
Même si heureusement, elle n’est pas toujours mortelle, le combat reste inégal. La lutte est rude. Les séquelles nombreuses et l’âme marquée à jamais.
C’est un cataclysme quand vient l’annonce de la maladie. Plus rien ne sera jamais plus pareil désormais. Elle détruira tellement sur son passage, tel un tsunami ; elle touchera à la dignité même de la personne malade, mais elle bouleversera aussi sa famille, ses amis. Tous tellement impuissants et désemparés devant cette épreuve.
Comment accepter l’inacceptable, comment exhumer ma rage devant tant d’injustices ?!
L’Amour.
Je suis obligée de lui concéder cela, à cette satanée saloperie ; elle a cette faculté à faire accroitre l’amour autour d’elle. Certainement parce que c’est l’arme de défense la plus efficace pour la vaincre. Parce que l’amour se prolifère comme les métastases. Elle redonne à l’humain un peu de son humanité. Elle fait naître des élans de solidarité. Elles réveillent les âmes. Elle bouscule le cœur.
Les drames savent faire émerger la lumière derrière la noirceur.
La Vie doit reprendre ses droits. Vivre et Aimer.
Alors n’attendons pas d’être la prochaine victime de ce fléau, revenons à l’essentiel, c’est peut-être bien là notre meilleur vaccin et antidote : Aimons, Vivons, ici et maintenant.
© Une semaine sur deux
Je dédie ces quelques mots :
A toi, mon amie, toi la mère de 3 merveilles, toi qui est aujourd’hui touchée par cette pourriture de maladie. Tu mènes le combat avec force et détermination. Tu vas gagner, je le sais, je le sens, il ne peut pas en être autrement.
A toi, Laura la blogeuse, qui est une des toutes premières personnes à m’avoir suivie ici et à m’avoir encouragée… A toi qui vient d’apprendre la leucémie de ton petit garçon de 3 ans. Un petit super héros qui, je n’en doute pas, va nous donner des leçons de vie et de courage. L'univers de Laura Maman Option Belle Maman
A toutes les personnes malades, qui mènent aujourd’hui le combat de leur vie, je vous envoie mes plus belles pensées et toute ma force.

A tous ceux meurtris par le vide laissé par un ange. L’amour est toujours vivant. La maladie a perdu. Avec toute mon affection ♥
PRINCESSE-MAHEE
Le combat de Cassandra
Pour le sourire d'Isaac