[ Coup de blues ]

Il y a peu de temps, je me suis écroulée en pleurs.
Et oui cela m’arrive encore et je sais que ce ne sera pas ma dernière peine.
C’était une semaine sans mon fils. Il me manquait un peu plus que d’habitude.
Je me demandais ce qu’il était en train de faire et ce que j’étais encore en train de rater.
Comment, moi sa maman, je ne pouvais pas être présente dans sa vie, dans son quotidien,  182,5 jours par an ?!
Certes, nos semaines à nous sont riches et je sais que son papa vit la même privation mais ce soir-là c’était comme un trop-plein, une injustice. Je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer.

Que soit béni celui qui inventa la caméra, les "skype" et autre "Whatsapp" mais Titou n’est pas très bavard sur ses activités des semaines impaires.
Il racontera plus tard, quand  une action ou un objet lui rappellera un événement, mais sur le moment présent, il ne se livrera pas ou peu, spontanément.
Sa mémoire, si vive d’ordinaire, lui fait énormément défaut devant mes (trop ?) nombreuses interrogations.
C’est assez frustrant je dois dire mais je le respecte. Il a le même comportement réservé avec son père.

C’est ainsi. Je relativise en me disant qu’il vaut mieux avoir son enfant une semaine sur deux que pas du tout mais, malgré tout, il y a encore des périodes, des moments où cette absence, ce vide, ce manque de lui, les semaines paires, sont difficiles à supporter.

Il suffit parfois d’un petit coup de déprime, une fatigue passagère, une nostalgie, une difficulté rencontrée, pour accentuer ce malaise. Je sais que cela passera et j’accepte simplement d’aller moins bien de temps en temps.

Oui j'ai le droit d'être en carence de mon bébé car même si un jour je devais retrouver un équilibre amoureux, affectif, qui viendrait combler quelques instants l'absence de titou, il est certain qu'il manquera toujours 182,5 jours par an, à ma vie, de lui ♥

Personne ne pourra me rendre ces temps de vie mais je le sais heureux, et c’est bien là l’essentiel.


© Une semaine sur deux

[ Bien être ]

Voici quelques lectures que je conseille à tous celles et ceux intéressé(e)s par le développement personnel, qui souhaitent mieux se comprendre et trouver des pistes pour un avenir plus serein.
Plus d’informations sur le site internet de Lise Bourbeau : www.lisebourbeau.com/fr



« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien » (Abbé Pierre)