[ Retrouvailles ]

J'ai un sourire niais depuis que j'ai posé le pied par terre.
J'ai le cœur qui bat un peu plus vite que d'ordinaire.
Les oiseaux chantent, le ciel est bleu, les fleurs sont jolies, la vie est belle.
Envie de danser, de chanter, (rassurez-vous seulement, dans ma tête #chantecommeunecasserole)

Si je suis amoureuse ?! 
Oh non, non, c'est beaucoup mieux que ça : aujourd'hui je retrouve mon Titou, mon rayon de soleil ❤️💖💕



[ Peur ]



Titou est parti quelques jours en vacances dans le sud de la France avec son père et si je suis heureuse pour eux, je ne peux pas m’empêcher d’avoir … peur.
Peur de tous les dangers qui rodent quand on s’aventure en dehors de son lit (…)
Quand il est avec moi j’ai la sensation de maitriser un peu même si finalement je ne maitrise absolument rien.
J’ai totalement confiance en le père de mon fils mais … je ne peux pas nier mon inquiétude.
Cette sensation est moins présente (qu’au début) dans notre rythme de séparation habituel.
Quelques sms seront là pour me rassurer et je vais tenter de lâcher prise.
Mais si on pouvait retirer la mer, mettre des airbags sur les glissières de sécurité, emprisonner tous les habitants/touristes de cette région, oh juste pendant quelques jours, cela m’aiderait à relativiser je crois 😁😂
Tout ira bien c’est certain 💕

[1ère partie des vacances – FIN]


Ce soir s’achève la première partie de mes vacances, celles avec Titou.

Après deux semaines riches et intenses, j’arrivais à me convaincre que ce ne serait peut-être pas si mal de me retrouver un peu seule pour : boire mon café autrement que debout, lire un chapitre entier sans coupure et éclaboussures d’eau, nager sans se prendre de ballon sur la tête, dormir au-delà de 8h sans être réveillée par des guilis, regarder une autre chaine TV que la 18, écouter le silence, manger des légumes, aller voir les copines.

« Parfois on ne se rend pas compte de la valeur réelle d'un moment jusqu'à ce qu'il devienne un souvenir »

Je la connais pourtant cette transition et je m’y suis préparée. Alors pourquoi le vide m’a transpercé dès que j’ai laissé Titou à son papa ?! Pourquoi les larmes me sont venues sans que je puisse les maitriser ?!
Comme chaque année, cette séparation reste la plus difficile ;  vous savez, j’ai ajouté de la vie au temps, j’ai ajouté de la vie aux 14 jours et aux 14 dodos qui m’étaient offerts et on n’a pas gaspillé une seule miette.
Ce qui explique sûrement ce blues de lui, si fort, après cette parenthèse magique.
On s’est si bien amusés, on s’est émerveillés, on a ri, on a boudé, on a joué, on a pleuré, on a crié, on a grimpé, on a nagé, on a sauté, on a bu la tasse, on a dormi : un peu, beaucoup, on a soufflé des bougies, on s’est régalés, on a pédalé, on a rêvé, on a navigué, on s’est chamaillés, on s’est épuisés, on s’est câlinés …. Bref, on a kiffé la vie !

Maintenant, il me faut un temps d’adaptation pour me réapprivoiser sans lui, pour (re)dompter cette absence, pour adoucir mon manque de lui.

[2ème  partie des vacances - DEBUT]

Plein de belles choses à vous tous et comme je n’ai pas toutes vos adresses, je poste ça ici  :