Ce soir s’achève
la première partie de mes vacances, celles avec Titou.
Après deux
semaines riches et intenses, j’arrivais à me convaincre que ce ne serait
peut-être pas si mal de me retrouver un peu seule pour : boire mon café
autrement que debout, lire un chapitre entier sans coupure et éclaboussures
d’eau, nager sans se prendre de ballon sur la tête, dormir au-delà de 8h sans
être réveillée par des guilis, regarder une autre chaine TV que la 18, écouter
le silence, manger des légumes, aller voir les copines.
« Parfois
on ne se rend pas compte de la valeur réelle d'un moment jusqu'à ce qu'il
devienne un souvenir »
Je la
connais pourtant cette transition et je m’y suis préparée. Alors pourquoi le
vide m’a transpercé dès que j’ai laissé Titou à son papa ?! Pourquoi les larmes
me sont venues sans que je puisse les maitriser ?!
Comme
chaque année, cette séparation reste la plus difficile ; vous savez, j’ai ajouté de la vie au temps,
j’ai ajouté de la vie aux 14 jours et aux 14 dodos qui m’étaient offerts et on
n’a pas gaspillé une seule miette.
Ce qui
explique sûrement ce blues de lui, si fort, après cette parenthèse magique.
On s’est si
bien amusés, on s’est émerveillés, on a ri, on a boudé, on a joué, on a pleuré,
on a crié, on a grimpé, on a nagé, on a sauté, on a bu la tasse, on a
dormi : un peu, beaucoup, on a soufflé des bougies, on s’est régalés, on a
pédalé, on a rêvé, on a navigué, on s’est chamaillés, on s’est épuisés, on s’est câlinés …. Bref, on a
kiffé la vie !
Maintenant,
il me faut un temps d’adaptation pour me réapprivoiser sans lui, pour
(re)dompter cette absence, pour adoucir mon manque de lui.
[2ème
partie des vacances - DEBUT]
Plein de
belles choses à vous tous et comme je n’ai pas toutes vos adresses, je poste ça
ici :