[ 40 ans 1 jour, 40 ans toujours ]

Il est temps pour moi de fermer cette parenthèse.

6 mois maintenant que je joue les prolongations et finalement mes 41 ans vont se rapprocher dangereusement 😅. 
Je voulais y échapper mais je crois que c'est un chiffre qui me va plutôt bien. C'était chouette. C'est un anniversaire sur une « presque » année qui m'a mis du baume au cœur et je suis infiniment reconnaissante à la vie pour cela et à toutes les personnes qui ont contribué à rendre ce passage plus doux voire même agréable 🧡

Je le savais mais je ne l'avais peut-être pas totalement intégré : je ne suis pas seule, car la solitude, on le sait, prend parfois beaucoup (trop) de place après une séparation. 
Beaucoup tiennent à moi et me le prouvent. 
Et si souvent, ce sont dans les moments difficiles que l'on sait sur qui l'on peut compter, il en est de même quand tout va bien. Car seuls ceux qui se réjouissent vraiment pour vous, qui sont encore présents, sont réellement sincères. 

Plus jamais je ne pourrais revenir en arrière mais il me reste tout à écrire. Je sais qu'il y aura des joies et des peines sur les prochaines années à venir mais c'est comme ça que les petits bonheurs, on les savoure.
Il est temps pour moi de fermer cette parenthèse.
Il est temps.

Mille mercis à ceux qui se reconnaîtront et spéciale dédicace à Titou qui ne cesse de me répéter que je suis toujours super jeune 😘.
© Une semaine sur deux

[ L'inattendu ]

Inattendu, 
C’est le mot qui restera et qui qualifiera cette nouvelle page de ma vie ; cet homme, cette rencontre à laquelle je ne m'attendais vraiment pas.

Même si je ne souhaite pas m'étendre sur ce chapitre, et que je garderai pour moi, pour nous, l'essentiel de notre histoire. D’abord, pour cultiver notre « jardin secret », aussi pour ne pas blesser involontairement des personnes de notre entourage, et enfin, pour éviter d’alimenter les critiques et les jalousies des intentions malveillantes qui se révèlent souvent quand ma vie prend une tournure positive (ce que je ne comprendrais jamais, des paroles qui me touchent et me blessent profondément, mais dont je m'éloignerai désormais pour me protéger).

Je vais néanmoins livrer quelques mots ici, car mon blog est dédié à ma vie de maman une semaine sur deux et cette relation vient inévitablement bouleverser mon quotidien et celui de Titou. 

Cette année 2019 a donc commencé de manière surprenante.
Un homme « pas comme les autres », dans ce sens où, il ne correspond pas à ce que j'avais imaginé ou planifié pour mon futur amoureux et de surcroît avec une équation inhabituelle que je tente d'amadouer.


Mais la vie elle est comme ça, elle vient bousculer vos plans, elle vous rappelle qu'il est vain de tenter de la contrôler et que c'est elle qui mène la danse. 


Pour celles et ceux qui suivent ce blog, cette page, depuis le début ou depuis quelque temps, peut-être vous rappellerez-vous cet inconnu mystère qui avait laissé sur le pas de nos portes des cadeaux au moment des fêtes de fin d'année. 
Après quelques investigations, j'ai découvert l'identité de cet aimable messager et depuis nous avons … disons … appris à faire  plus ample connaissance … 😉
N’y voyez aucun conte de fées ou histoire tirée d'un de ces téléfilms que la période de Noël affectionne justement 😁
Cette rencontre trouve sa particularité dans sa simplicité.

Voilà donc, ce jeune homme qui débarque dans ma vie, en douceur, armé de patience et de bonnes intentions. 
Il m'apaise en s’efforçant de dissiper mes peurs et mes craintes, depuis quelques mois  maintenant.
Mon passé encore tellement présent, des habitudes d'une vie nouvelle acquises péniblement, j’ouvre imperceptiblement ma bulle de protection, ma bulle de survie.

Et au milieu de cette mutation, mon Titou, ma vie, mon tout.
Celui que je protège comme une louve.
Victime innocente de la séparation (même si on a, je crois, réussi, avec son père, a limité les dégâts), il m’est aujourd’hui inconcevable de lui infliger ou de lui imposer une  situation qui lui serait inconfortable.

Mais voilà, le surprotéger n’est pas toujours salutaire et pourrait même avoir des conséquences dommageables.

Je me dois de l’aimer tout en l’aidant à grandir et pour cela il lui faudra comprendre, affronter et accepter les situations qui lui procureront, parfois,  des sentiments négatifs.
  
J'étais persuadée que le plus douloureux pour mon garçon serait de devoir faire définitivement le deuil de « son papa et sa maman ensemble». Mais un jour je l'ai entendu répondre à une amie qui lui demandait s'il se réjouissait que maman avait un nouvel amoureux : « Oui je suis content..., mais il a piqué ma maman ».

Étonnée par sa réaction, j'ai alors compris que le complexe d'œdipe était encore bien présent ; prolongation liée à une garde alternée et une relation exclusive ces dernières années.

Mais le plus inquiétant dans tout cela, c’est que j’ai aimé sa réponse.
Je me suis rendu compte que moi non plus, je ne voulais pas perdre ce rapport privilégié que nous avions construit tous les deux, au fil du temps.
Cette complicité, cet attachement fusionnel propre à nous

Alors encore une fois, il est indéniable que cette nouvelle idylle est là aussi pour nous aider à avancer, pour nous remettre chacun à notre (bonne) place.


J’ai la chance de pouvoir compter sur la compréhension et la patience de cet homme qui s’adapte à notre rythme, que Titou apprécie malgré tout et c’est tellement réconfortant.

On avance chaque jour, un pas après l’autre et après … et bien, je n’en ai absolument aucune idée ! 
Mais je ne doute pas que la vie nous offrira encore des situations où nos repères seront chamboulés et on s’adaptera comme on l’a toujours fait.

Aujourd’hui, j’apprécie simplement et à sa juste valeur le calme qui s’est immiscé dans ma vie après bien des tempêtes, même si mes fêlures et mon tempérament tourmenté resteront à jamais mi-clos. Je sais aussi que ces imperfections et mon émotivité exacerbée font entièrement partie de ma personnalité et je ne cherche plus à les rejeter mais à les apprivoiser.

Et surtout, j’ai enfin confiance en ma résilience ! 
Même si tout devait s'arrêter demain, je sais que « tout passe et la vie continue ».

Restera bien sûr, toujours, le goût du regret et de la culpabilité sur une vie de famille manquée,  cette deuxième chance qui aurait pu nous être offerte, à nous, les parents de Titou. Cette estime et cet amour devenu respectueux que j'aurai toujours pour le papa de mon garçon ♥
Et puis, les remords pour une relation en déséquilibre, ces souffrances inutiles et nécessaires aussi, que nous nous sommes infligées. Tout ce dont on ne saura et sera jamais ♡ 

Tant de pardons que je me dois de m’accorder.

Oui, voilà ce à quoi cette nouvelle expérience de vie est venue apprendre à mon garçon et à moi-même :

« Ainsi, il vaut mieux s’en remettre à la sagesse de la Vie et accepter ce qu’elle met à notre disposition, même quand ça ne nous plaît pas, en prenant conscience que nous devons franchir cette étape devant nous. Cela ne veut pas dire que nous devions rester inactifs devant les événements ni lutter de toutes nos forces pour les contrer. Cela signifie que nous devons suivre le courant de la Vie. Quand nous acceptons que ce soit la Vie qui nous porte, alors les choses se placent d’elles-mêmes, les miracles surgissent de partout, les bonnes personnes viennent à nous et notre quotidien est rempli de magie… pour peu que nous acceptions de le voir @ www.suivre le courant »

La suite est en cours de vie…





© Une semaine sur deux

[ L'attente est en proportion du bonheur qu'elle prépare ]

Ce matin, j’ai été envahi par un profond sentiment de bien-être, en me rappelant que demain j’allais retrouver ma merveille.  

Avec le temps, on s’habitue au manque. Parfois il est plus atténué, et d’autres fois plus intense. 
Mais il est là, en filigrane tout le temps, même si la vie continue avec notre quotidien et nos occupations.
Et puis un appel dans la semaine qui n’est pas la nôtre vient nous mettre du baume au cœur, et puis les jours s’écoulent pour nous rapprocher des retrouvailles.  

Cette sensation ressentie, est très particulière, proche de l’excitation ou l’euphorie et les parents non-séparés peuvent l’apprécier quand leurs enfants s’en vont passer une semaine de vacances chez Papy, Mamie, par exemple, et moins habitués à l'absence, je peux imaginer cette émotion décuplée.


Et ben, cet élan d’enthousiasme, c’est mon petit bonheur à moi ♡

© Une semaine sur deux