[ Dédicace ]

Encore et toujours 40 ans.
Avoir un anniversaire au mois de mars et continuer à le fêter 4 mois plus tard, (et peut-être même que ce n’est pas encore complètement terminé), parce que finalement un anniversaire ça dure une année entière !

Ce n’est pas un chiffre qui me réjouissait pourtant, mais j’ai dans mon entourage, des personnes chères à ma vie qui ont su adoucir ce passage chez les quadras.

Des amis, qui sont en fait bien plus que cela, qui ont toujours été présents pour moi dans les bons comme les mauvais moments, et notamment lors de ma séparation.

Des personnes avec un cœur gros comme ça, qui me « supportent » depuis plus de 20 ans maintenant, qui me connaissent bien, avec mes doutes, mes angoisses, mes joies et mes folies.


Elle ; ma meilleure amie.
Je l’ai croisé un mois de décembre 1998… j’avais les cheveux rouges, 19 ans et je commençais mon premier job.
Elle m’a rassuré, formé, épaulé, encouragé. 
J’ai évolué professionnellement et humainement à ses côtés durant 7 ans. 
Par la suite, si nos chemins pros se sont plus ou moins éloignés, notre amitié n’en a été que renforcée. 
Jamais, la relation n'a été rompue.

Lui ; son mari. 
Un athlète de haut niveau 😉, toujours de bonne humeur, distrayant, avenant, bienveillant, un homme plein de gentillesse et d’entrain.

Alors je n’imagine plus ma vie sans eux.

Une (légère) différence d’âge procure à ce lien, un attachement indescriptible, particulier et unique qui va bien au-delà de la simple amitié 💕.

Grâce à eux, j’ai eu la chance de réaliser des rêves, de profiter de moments d’évasion, que je n’aurais sûrement jamais eu l’occasion, l’opportunité ou les moyens (matériels et financiers) de faire seule !

Le week-end dernier ils m’ont offert une escapade surprise pleine de jolies choses pour cet anniversaire un peu plus spécial que les autres.

Tous ces instants sont incrustés précieusement dans ma mémoire et dans mon cœur (pour toujours, même après ma mort ) et je sais que d’autres aventures nous attendent !
Même Titou me répètent souvent : « c’est vrai qu’ils sont vraiment gentils C. et R. ».

Je ne saurais jamais comment les remercier, alors ce petit mot c’est un peu ma façon à moi de leur dire combien ils sont importants, combien je leur suis (éternellement) reconnaissante, et surtout combien je les aime.

Du plus profond de mon cœur : Merci d’être sur mon (notre) chemin de vie 💖, et parce que c’est quand même bien grâce à vous que je ne décolore plus mes cheveux avec des couleurs criardes ! 😆



© Une semaine sur deux

💙 [ Je me souviens ]

Mardi 9 Juillet 2019 - 20h45


Le temps des câlins, le temps des « bonne nuit », le temps des « fais de beaux rêves », et le temps des « je t’aime, moi aussi », s’achèvent. Je ferme la porte de ta chambre, je redescends sur la pointe des pieds et là …

qu’elle n'est pas ma surprise d’apercevoir Doudou trônant sur le dossier du canapé. 

Vite, je remonte pour t’apporter « ton précieux » mais déjà le marchand de sable t’aura emmené avec lui au pays des songes. 


Surprise de ne pas t’avoir entendu le réclamer, je ressens une drôle d’émotion. 

Je me souviens … 

Je me souviens quand … 
c’était hier où ce lapin bleu ne quittait pas tes bras, où il te suivait partout, lui et ta sucette. 
Je me souviens quand … 
je l’ai acheté, dans quel magasin, avec Mamie, je me souviens du temps qu’il faisait ce jour-là et de comment j’étais habillée. 
Je me souviens quand … 
j’ai dormi avec lui pour l’imprégner de mon odeur, avant ta naissance. 
Je me souviens quand … 
ton père et moi l’avions perdu au bord d’une rivière. 
Je me souviens quand … 
on est parti à la recherche de ladite enseigne pour tenter de le remplacer. 
Je me souviens quand … 
nous l’avons substitué par des triplés pour ne plus avoir à revivre cette mésaventure (même si un seul aura grâce à tes yeux) 
Je me souviens quand … 
tu frottais ses oreilles contre ton nez pour t’endormir. 
Je me souviens quand … 
Mamie l’a « raccommodé » parce que le « mâchouiller » était ton plaisir. 
Je me souviens quand … 
tu restais assis devant la machine à laver à attendre que le cycle se termine pour le retrouver sans prendre le temps de le sécher. 
Je me souviens quand … 
c’était lui qui savait t’apaiser quand tu étais malade. 

Je me souviens que c’est à lui que tu racontais des « secrets » quand papa et maman se sont séparés. 

Je me souviens … 

Il y a dans ce lapin tellement plus qu’une simple peluche. 

Hier encore, tu n’aurais jamais pu t’endormir sans lui. 
Je sais qu’il est sain de voir que tu as désormais assez de maturité affective pour t’en détacher, je suis fière et heureuse de cela. 

Mais moi … je n’ai pas acquis autant de stabilité émotionnelle que toi (surtout quand on sait que j’ai gardé précieusement mon doudou de petite fille) 


Alors ce soir, lui et moi, nous dormirons ensemble parce qu’on a plein de souvenirs à se raconter 💙

© Une semaine sur deux