J-3 avant nos retrouvailles.
J-7 avant ma reprise, qui s’annonce
bien difficile après un si riche été.
Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’ai
récemment fait le constat que les vacances étaient pour moi l’occasion de
dépasser certaines de mes peurs et limites.
Je me suis remémoré nos
premières vacances à deux, où j’avais réservé un court séjour dans une roulotte
à moins de 2 heures de mon domicile.
Partir seule, avec un petit bout
de 4 ans me semblait si « insurmontable » à l’époque.
Prendre la route, me
faisait peur. C’est ton papa, qui
assurait toujours ces longs trajets. Je manquais tellement, cruellement, de
confiance en moi.
J’avais opté pour un logement
insolite au milieu des ânes, comme pour me faire pardonner de ne pas t’offrir
de plus belles vacances, au bord de la mer par exemple.
Et puis chaque année, on est
allés un peu plus loin, un peu plus haut !
Je n’appréhende plus les trajets,
et au bord de ma Fiat 500, voiture, je vous l’accorde, qui n’est certainement
pas la plus adaptée aux voyages, je peux vous dire que l’on en a vécu des
aventures !
Cette année, c’est ma peur (phobique)
du vide que j’ai affronté, afin de ne pas nous priver de merveilleux souvenirs.
Je n’ai pas encore passé les
frontières avec toi, même si cette année l’Italie était initialement prévue ;
il a fallu revoir mes plans lorsqu’un certain virus est venu chambouler nos
existences.
Je suis si fière du chemin
parcouru.
Et quand je t’ai demandé quel été
t’avait le plus marqué, j’ai souri, en entendant ta réponse : « j’ai
bien aimé la roulotte » …
© Une semaine sur deux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire