[ 40 ans 1 jour, 40 ans toujours ]

Il est temps pour moi de fermer cette parenthèse.

6 mois maintenant que je joue les prolongations et finalement mes 41 ans vont se rapprocher dangereusement 😅. 
Je voulais y échapper mais je crois que c'est un chiffre qui me va plutôt bien. C'était chouette. C'est un anniversaire sur une « presque » année qui m'a mis du baume au cœur et je suis infiniment reconnaissante à la vie pour cela et à toutes les personnes qui ont contribué à rendre ce passage plus doux voire même agréable 🧡

Je le savais mais je ne l'avais peut-être pas totalement intégré : je ne suis pas seule, car la solitude, on le sait, prend parfois beaucoup (trop) de place après une séparation. 
Beaucoup tiennent à moi et me le prouvent. 
Et si souvent, ce sont dans les moments difficiles que l'on sait sur qui l'on peut compter, il en est de même quand tout va bien. Car seuls ceux qui se réjouissent vraiment pour vous, qui sont encore présents, sont réellement sincères. 

Plus jamais je ne pourrais revenir en arrière mais il me reste tout à écrire. Je sais qu'il y aura des joies et des peines sur les prochaines années à venir mais c'est comme ça que les petits bonheurs, on les savoure.
Il est temps pour moi de fermer cette parenthèse.
Il est temps.

Mille mercis à ceux qui se reconnaîtront et spéciale dédicace à Titou qui ne cesse de me répéter que je suis toujours super jeune 😘.
© Une semaine sur deux

[ L'inattendu ]

Inattendu, 
C’est le mot qui restera et qui qualifiera cette nouvelle page de ma vie ; cet homme, cette rencontre à laquelle je ne m'attendais vraiment pas.

Même si je ne souhaite pas m'étendre sur ce chapitre, et que je garderai pour moi, pour nous, l'essentiel de notre histoire. D’abord, pour cultiver notre « jardin secret », aussi pour ne pas blesser involontairement des personnes de notre entourage, et enfin, pour éviter d’alimenter les critiques et les jalousies des intentions malveillantes qui se révèlent souvent quand ma vie prend une tournure positive (ce que je ne comprendrais jamais, des paroles qui me touchent et me blessent profondément, mais dont je m'éloignerai désormais pour me protéger).

Je vais néanmoins livrer quelques mots ici, car mon blog est dédié à ma vie de maman une semaine sur deux et cette relation vient inévitablement bouleverser mon quotidien et celui de Titou. 

Cette année 2019 a donc commencé de manière surprenante.
Un homme « pas comme les autres », dans ce sens où, il ne correspond pas à ce que j'avais imaginé ou planifié pour mon futur amoureux et de surcroît avec une équation inhabituelle que je tente d'amadouer.


Mais la vie elle est comme ça, elle vient bousculer vos plans, elle vous rappelle qu'il est vain de tenter de la contrôler et que c'est elle qui mène la danse. 


Pour celles et ceux qui suivent ce blog, cette page, depuis le début ou depuis quelque temps, peut-être vous rappellerez-vous cet inconnu mystère qui avait laissé sur le pas de nos portes des cadeaux au moment des fêtes de fin d'année. 
Après quelques investigations, j'ai découvert l'identité de cet aimable messager et depuis nous avons … disons … appris à faire  plus ample connaissance … 😉
N’y voyez aucun conte de fées ou histoire tirée d'un de ces téléfilms que la période de Noël affectionne justement 😁
Cette rencontre trouve sa particularité dans sa simplicité.

Voilà donc, ce jeune homme qui débarque dans ma vie, en douceur, armé de patience et de bonnes intentions. 
Il m'apaise en s’efforçant de dissiper mes peurs et mes craintes, depuis quelques mois  maintenant.
Mon passé encore tellement présent, des habitudes d'une vie nouvelle acquises péniblement, j’ouvre imperceptiblement ma bulle de protection, ma bulle de survie.

Et au milieu de cette mutation, mon Titou, ma vie, mon tout.
Celui que je protège comme une louve.
Victime innocente de la séparation (même si on a, je crois, réussi, avec son père, a limité les dégâts), il m’est aujourd’hui inconcevable de lui infliger ou de lui imposer une  situation qui lui serait inconfortable.

Mais voilà, le surprotéger n’est pas toujours salutaire et pourrait même avoir des conséquences dommageables.

Je me dois de l’aimer tout en l’aidant à grandir et pour cela il lui faudra comprendre, affronter et accepter les situations qui lui procureront, parfois,  des sentiments négatifs.
  
J'étais persuadée que le plus douloureux pour mon garçon serait de devoir faire définitivement le deuil de « son papa et sa maman ensemble». Mais un jour je l'ai entendu répondre à une amie qui lui demandait s'il se réjouissait que maman avait un nouvel amoureux : « Oui je suis content..., mais il a piqué ma maman ».

Étonnée par sa réaction, j'ai alors compris que le complexe d'œdipe était encore bien présent ; prolongation liée à une garde alternée et une relation exclusive ces dernières années.

Mais le plus inquiétant dans tout cela, c’est que j’ai aimé sa réponse.
Je me suis rendu compte que moi non plus, je ne voulais pas perdre ce rapport privilégié que nous avions construit tous les deux, au fil du temps.
Cette complicité, cet attachement fusionnel propre à nous

Alors encore une fois, il est indéniable que cette nouvelle idylle est là aussi pour nous aider à avancer, pour nous remettre chacun à notre (bonne) place.


J’ai la chance de pouvoir compter sur la compréhension et la patience de cet homme qui s’adapte à notre rythme, que Titou apprécie malgré tout et c’est tellement réconfortant.

On avance chaque jour, un pas après l’autre et après … et bien, je n’en ai absolument aucune idée ! 
Mais je ne doute pas que la vie nous offrira encore des situations où nos repères seront chamboulés et on s’adaptera comme on l’a toujours fait.

Aujourd’hui, j’apprécie simplement et à sa juste valeur le calme qui s’est immiscé dans ma vie après bien des tempêtes, même si mes fêlures et mon tempérament tourmenté resteront à jamais mi-clos. Je sais aussi que ces imperfections et mon émotivité exacerbée font entièrement partie de ma personnalité et je ne cherche plus à les rejeter mais à les apprivoiser.

Et surtout, j’ai enfin confiance en ma résilience ! 
Même si tout devait s'arrêter demain, je sais que « tout passe et la vie continue ».

Restera bien sûr, toujours, le goût du regret et de la culpabilité sur une vie de famille manquée,  cette deuxième chance qui aurait pu nous être offerte, à nous, les parents de Titou. Cette estime et cet amour devenu respectueux que j'aurai toujours pour le papa de mon garçon ♥
Et puis, les remords pour une relation en déséquilibre, ces souffrances inutiles et nécessaires aussi, que nous nous sommes infligées. Tout ce dont on ne saura et sera jamais ♡ 

Tant de pardons que je me dois de m’accorder.

Oui, voilà ce à quoi cette nouvelle expérience de vie est venue apprendre à mon garçon et à moi-même :

« Ainsi, il vaut mieux s’en remettre à la sagesse de la Vie et accepter ce qu’elle met à notre disposition, même quand ça ne nous plaît pas, en prenant conscience que nous devons franchir cette étape devant nous. Cela ne veut pas dire que nous devions rester inactifs devant les événements ni lutter de toutes nos forces pour les contrer. Cela signifie que nous devons suivre le courant de la Vie. Quand nous acceptons que ce soit la Vie qui nous porte, alors les choses se placent d’elles-mêmes, les miracles surgissent de partout, les bonnes personnes viennent à nous et notre quotidien est rempli de magie… pour peu que nous acceptions de le voir @ www.suivre le courant »

La suite est en cours de vie…





© Une semaine sur deux

[ L'attente est en proportion du bonheur qu'elle prépare ]

Ce matin, j’ai été envahi par un profond sentiment de bien-être, en me rappelant que demain j’allais retrouver ma merveille.  

Avec le temps, on s’habitue au manque. Parfois il est plus atténué, et d’autres fois plus intense. 
Mais il est là, en filigrane tout le temps, même si la vie continue avec notre quotidien et nos occupations.
Et puis un appel dans la semaine qui n’est pas la nôtre vient nous mettre du baume au cœur, et puis les jours s’écoulent pour nous rapprocher des retrouvailles.  

Cette sensation ressentie, est très particulière, proche de l’excitation ou l’euphorie et les parents non-séparés peuvent l’apprécier quand leurs enfants s’en vont passer une semaine de vacances chez Papy, Mamie, par exemple, et moins habitués à l'absence, je peux imaginer cette émotion décuplée.


Et ben, cet élan d’enthousiasme, c’est mon petit bonheur à moi ♡

© Une semaine sur deux

[ 8 ans ]


21.08.2019

Il y avait papa, il y avait maman.
C'était une belle journée du mois d'août.
Il y avait papa, il y avait maman...
...Comme avant.

C'était une belle journée pour visiter,
C'était une belle journée pour s'amuser.
C'était une belle journée pour s'aimer.

Chaque été pour mon anniversaire, je reçois le plus précieux des 
cadeaux ; un moment rien qu'à nous trois ♥






C'était une belle journée du mois d'août.
Il y avait papa, il y avait maman.


© Une semaine sur deux


[ 💖 J-3 ]

Aujourd'hui mon fils me manque plus qu'hier et peut-être moins que demain.
Sur ma terrasse, j'entends le rire des enfants des voisins, et je les envie de se lever chaque jour, chaque matin avec leur marmaille. Je pense à tous ces instants de vie qui me sont volés. 

La plupart du temps je me persuade (et c'est vrai) que cette alternance nous offre la possibilité de vivre de manière plus intense, plus complices et puis il y a des jours comme aujourd'hui ou juste envie de dire... "Fuck"  ... Mon fils me manque, je le VEUX à mes côtés tous les jours !

Même si je prends ce temps pour moi, même si mes journées sont remplies, même si j'ai ma responsabilité dans cette situation, même si je souris, même si j'apprécie d'être seule, même si un homme est présent, oui même si...

C'est juste un sentiment humain et légitime.

Bientôt notre mi-temps reprendra son rythme habituel et je continuerai à prôner les bienfaits de la garde alternée jusqu'à ces jours où j'aurais juste envie de dire : fuck, mon fils me manque 💙

© Une semaine sur deux 




[ 3 août 2019 ]

09h27

Je bois mon café et je ne n'arrive pas à contrôler l'humidité de mes yeux.

Dans quelques heures, nous fêterons ton anniversaire en famille. L'effervescence, la surexcitation, les rires, les cris, seront à leur apogée.
Le choc de ton absence sera brutal, je le sais, je le sens.

11h32

Tes sacs sont prêts. Je charge la voiture. On file chez papy mamie et cette horloge qui avance, commence à me donner mal au ventre.

13h30

Une paella géante. Du vin. Des fous rires. Un gâteau.
Des bougies, des cadeaux.
Tu es heureux. Je suis heureuse.
Tu t'amuses à chronométrer avec ta nouvelle montre, je te demande d'arrêter le temps. Tu rigoles, me fais un bisou avant de replonger dans la piscine.

17h00

Il est l'heure. Il faut dire au revoir et merci. Ton nouveau masque de plongée encore sur la tête, tu me souris. Je ne peux plus reculer. Je ne peux pas "nous" échapper.
L'échéance est là. Papa t'attend.

18h30

Je m'écroule, je m'éffondre. Je rédige ce post avec mes notes écrites tout au long de la journée.
Nos moments partagés, nos moments privilégiés laissent une envie d'encore, une envie de plus.
Tu es absent et pourtant partout autour de moi. Je crois que c'est ce qui rend ma peine plus grande ce soir.
C'était une belle journée. Tu étais heureux, j'étais heureuse.

@Titou de mon cœur ♥♥♥

© Une semaine sur deux 

[ Vacances, j'oublie tout ]

Les vacances ici s'achèvent.
Une semaine dans le Périgord Noir, hors du temps, comme à chaque fois.
Un été de plus où tu fêtes ton anniversaire de manière singulière et atypique.

J'aime pas les départs, il paraît que c'est une des conséquences du syndrome de la blessure d'abandon.
Pourtant ce blues n'est rien à comparer de celui qui m'attend d'ici 3 dodos quand tu rejoindras ton papa pour un tout autre périple, hors de France, deux semaines si loin de... moi. 
Tellement heureuse pour vous et des merveilles qui vous attendent mais aussi tellement effrayée par ce vide que tu vas laisser. Celui qui va me transpercer l'âme, samedi, après t'avoir déposé chez ton papa. Ce crève cœur je le connais maintenant mais je n'arrive toujours pas à l'apaiser. 
Il me faudra quelques jours pour réapprendre une vie sans toi (💔)

On pourra dire que la vie aura su mettre sur mon chemin toutes les épreuves nécessaires pour me permettre de "domestiquer" cette (🤬) blessure de l'âme.
Cette fois-ci d'ailleurs, tu m'as (plus) souvent délaissé pour retrouver tes amis éphémères, parce que le parc à jeux est devenu plus fun que nos balades nocturnes, parce qu'apprendre de nouveaux gros mots est bien plus intéressant que nos parties de Uno.
Je te comprends et respecte ce nouveau rythme dû à ton âge qui ne cesse d'avancer chaque année 😩
Cette solitude je l'ai bien apprivoisée et je me surprends même à la rechercher.

Je suis bien placée pour savoir que ces 15 jours seront vite passés et que nos retrouvailles n'en seront que plus intenses.
Encore 4 petits jours pour m'imprégner de toi et sache que je n'en laisserai pas passer une seule miette.
Nos cœurs sont remplis de souvenirs et de jolies anecdotes mais ce qu'il nous reste encore à vivre ne peut être que meilleur 💖
© Une semaine sur deux

[ Dédicace ]

Encore et toujours 40 ans.
Avoir un anniversaire au mois de mars et continuer à le fêter 4 mois plus tard, (et peut-être même que ce n’est pas encore complètement terminé), parce que finalement un anniversaire ça dure une année entière !

Ce n’est pas un chiffre qui me réjouissait pourtant, mais j’ai dans mon entourage, des personnes chères à ma vie qui ont su adoucir ce passage chez les quadras.

Des amis, qui sont en fait bien plus que cela, qui ont toujours été présents pour moi dans les bons comme les mauvais moments, et notamment lors de ma séparation.

Des personnes avec un cœur gros comme ça, qui me « supportent » depuis plus de 20 ans maintenant, qui me connaissent bien, avec mes doutes, mes angoisses, mes joies et mes folies.


Elle ; ma meilleure amie.
Je l’ai croisé un mois de décembre 1998… j’avais les cheveux rouges, 19 ans et je commençais mon premier job.
Elle m’a rassuré, formé, épaulé, encouragé. 
J’ai évolué professionnellement et humainement à ses côtés durant 7 ans. 
Par la suite, si nos chemins pros se sont plus ou moins éloignés, notre amitié n’en a été que renforcée. 
Jamais, la relation n'a été rompue.

Lui ; son mari. 
Un athlète de haut niveau 😉, toujours de bonne humeur, distrayant, avenant, bienveillant, un homme plein de gentillesse et d’entrain.

Alors je n’imagine plus ma vie sans eux.

Une (légère) différence d’âge procure à ce lien, un attachement indescriptible, particulier et unique qui va bien au-delà de la simple amitié 💕.

Grâce à eux, j’ai eu la chance de réaliser des rêves, de profiter de moments d’évasion, que je n’aurais sûrement jamais eu l’occasion, l’opportunité ou les moyens (matériels et financiers) de faire seule !

Le week-end dernier ils m’ont offert une escapade surprise pleine de jolies choses pour cet anniversaire un peu plus spécial que les autres.

Tous ces instants sont incrustés précieusement dans ma mémoire et dans mon cœur (pour toujours, même après ma mort ) et je sais que d’autres aventures nous attendent !
Même Titou me répètent souvent : « c’est vrai qu’ils sont vraiment gentils C. et R. ».

Je ne saurais jamais comment les remercier, alors ce petit mot c’est un peu ma façon à moi de leur dire combien ils sont importants, combien je leur suis (éternellement) reconnaissante, et surtout combien je les aime.

Du plus profond de mon cœur : Merci d’être sur mon (notre) chemin de vie 💖, et parce que c’est quand même bien grâce à vous que je ne décolore plus mes cheveux avec des couleurs criardes ! 😆



© Une semaine sur deux

💙 [ Je me souviens ]

Mardi 9 Juillet 2019 - 20h45


Le temps des câlins, le temps des « bonne nuit », le temps des « fais de beaux rêves », et le temps des « je t’aime, moi aussi », s’achèvent. Je ferme la porte de ta chambre, je redescends sur la pointe des pieds et là …

qu’elle n'est pas ma surprise d’apercevoir Doudou trônant sur le dossier du canapé. 

Vite, je remonte pour t’apporter « ton précieux » mais déjà le marchand de sable t’aura emmené avec lui au pays des songes. 


Surprise de ne pas t’avoir entendu le réclamer, je ressens une drôle d’émotion. 

Je me souviens … 

Je me souviens quand … 
c’était hier où ce lapin bleu ne quittait pas tes bras, où il te suivait partout, lui et ta sucette. 
Je me souviens quand … 
je l’ai acheté, dans quel magasin, avec Mamie, je me souviens du temps qu’il faisait ce jour-là et de comment j’étais habillée. 
Je me souviens quand … 
j’ai dormi avec lui pour l’imprégner de mon odeur, avant ta naissance. 
Je me souviens quand … 
ton père et moi l’avions perdu au bord d’une rivière. 
Je me souviens quand … 
on est parti à la recherche de ladite enseigne pour tenter de le remplacer. 
Je me souviens quand … 
nous l’avons substitué par des triplés pour ne plus avoir à revivre cette mésaventure (même si un seul aura grâce à tes yeux) 
Je me souviens quand … 
tu frottais ses oreilles contre ton nez pour t’endormir. 
Je me souviens quand … 
Mamie l’a « raccommodé » parce que le « mâchouiller » était ton plaisir. 
Je me souviens quand … 
tu restais assis devant la machine à laver à attendre que le cycle se termine pour le retrouver sans prendre le temps de le sécher. 
Je me souviens quand … 
c’était lui qui savait t’apaiser quand tu étais malade. 

Je me souviens que c’est à lui que tu racontais des « secrets » quand papa et maman se sont séparés. 

Je me souviens … 

Il y a dans ce lapin tellement plus qu’une simple peluche. 

Hier encore, tu n’aurais jamais pu t’endormir sans lui. 
Je sais qu’il est sain de voir que tu as désormais assez de maturité affective pour t’en détacher, je suis fière et heureuse de cela. 

Mais moi … je n’ai pas acquis autant de stabilité émotionnelle que toi (surtout quand on sait que j’ai gardé précieusement mon doudou de petite fille) 


Alors ce soir, lui et moi, nous dormirons ensemble parce qu’on a plein de souvenirs à se raconter 💙

© Une semaine sur deux

[ Demain, la séparation ]

« Et ce temps qui ne me laisse pas le temps »
Hier ne reviendra pas et demain m'enlève à toi.
Une larme ce soir qui vient me rappeler combien je t'aime 💙

© Une semaine sur deux

[ L'enfant s'en va ]

Demain, mon petit garçon s’en va …
…. en classe verte.
Oh juste deux petits jours et, pour une fois, je me sens avantagée d’être une maman « une semaine sur deux », puisque je suis coutumière des nuits sans lui 💔

Semaine impaire, semaine à papa, l’absence sera la même en étant différente.

Car mon instinct de maman reste en alerte. C’est la première fois que nous serons, (son père ou moi), aussi loin de lui et je crois bien que même doudou restera sagement à l’attendre : 

« tu sais maman, je peux m’en passer pour une nuit, et ce n’est pas à cause des copains hein ! » … Bien évidemment que non ; il ne faut pas alourdir le sac de voyage... 😉

Il me tarde encore plus d’être vendredi soir pour le retrouver, avoir la primeur de ses aventures, voir sa nouvelle coupe de cheveux, mais surtout le serrer fort pour le retenir encore un peu, mon petit homme en devenir qui,
… Demain, s’en va ….


© Une semaine sur deux






[ Mon Titou ♡ ]

Ma maison est propre et rangée, j’écoute de la vieille musique, je regarde des thrillers et des films d’horreur à la télévision, je peux dormir 30 minutes de plus tous les matins, je mange après 20h00 et je peux même faire pipi la porte fermée !
La belle vie quand t'es pas là et pourtant c'est bien avec toi que ma vie est la plus belle ♡


© Une semaine sur deux
#justenmanque #unesemainesurdeux #gardealternée

[ A toi, le père de mon fils ]

« Un jour, j’ai rencontré un jeune homme charmeur et rieur. Qui est devenu mon amoureux, mon ami, mon complice, mon amant. Avec lui, j’ai traversé ma vingtaine, réalisé des rêves et des projets ; la première maison, la famille. C’était une histoire qui a commencé à deux, pour devenir trois. » (Extrait : A toi, le père de mes enfants



La vie et ses adversités, les fantômes du passé, nous aurons séparé. 

Rien n’arrive jamais par hasard, il fallait traverser le noir pour entrevoir la lumière. 



Notre histoire n’était pas parfaite, mais elle nous a offert l’amour parfait : Titou 💕



Je lis dans ses yeux toute l’admiration qu’il a pour toi. 

Tu es son héros, son idole, sa merveille. 
Tu es le plus fort, le plus beau, le plus intelligent et tellement plus encore.


Tu es son Papa

Il est ton mini toi. Tu es son futur lui. 
Votre ressemblance ne s’arrête pas à votre regard. 
Ton patrimoine génétique en héritage, il y a en lui tant de toi. 
Les mêmes facéties [qui me désespèrent parfois] 😅 ,
Les mêmes répliques « des chefs-d’œuvre du septième art sur la police de Saint-Tropez 🎶 », 
La même passion pour le monde animalier,

Toutes ces similitudes qui me laissent percevoir l’homme grand qu'il deviendra. 

Malgré le manque de mon garçon, je suis sereine « une semaine sur deux », papa solo des temps modernes, tu assumes pleinement et admirablement, le meilleur rôle de ta vie, assurément. 

A toi le papa de mon fils, je t’ai choisi pour être le père de mon enfant et il ne pouvait pas en être autrement. 

Tu es et resteras de ma famille. 
C’est un jour pour te dire « merci pour tout le mal que l’on ne s’est pas dit 🎶 » 
Je garderai précieusement pour toi, toujours, une profonde estime et cette tendresse particulière ♡ 

Quelque chose nous lie à jamais et ce, pour la vie entière, sûrement que ce quelque chose est châtain clair avec les yeux bleu-vert. 
« Le pardon ne change pas le passé mais il élargit l'horizon du futur » 
A toi, le père de mon fils, 

Bonne fête !



© Une semaine sur deux -  Témoignage publié sur le site Parole de mamans

[ Mais Tellement ! ]

Tu étais tellement désiré.
Je t’ai tellement attendu.
Je t’ai aimé dès les premiers instants, tellement.
T’avoir auprès de moi était tellement mon plus grand bonheur.
Alors quand il a fallu s’en aller, ma peine était tellement grande,
Que j’ai cru que jamais plus je ne serais tellement heureuse, 
Tellement mon chagrin était immense.

Même si notre vie est remplie de joies, de tendresse et de tellement d’amour.

T’avoir une semaine sur deux est et restera tellement, le drame de ma vie.



[ Besoin de rien, envie de toi ]


Pressée d’être envahie dans mon espace, hâte d’être réveillée avant le soleil, désireuse des contraintes horaires, impatiente d’être inondée de «maman ? maman ? maman ? maman ?», avide de devoirs (de maths), besoin de désordre, envie de bouderies.

Oh oui, tellement heureuse de te retrouver enfin ♡

© Une semaine sur deux

[ Une semaine sur deux ]



Une semaine sur deux,
Mon cœur est séparé en deux,
Une semaine sur deux,
Mon vendredi est cafardeux,
Une semaine sur deux,
Je te cherche des yeux,
Une semaine sur deux,
Mon quotidien est ennuyeux,
Une semaine sur deux,
J’attends ton retour glorieux,
Une semaine sur deux,
Je t'aime comme pas deux !



© Une semaine sur deux









[ Les mots Blêmes ]

À l'homme qui, un jour, s'arrêtera...

On ne naît pas femme, on le devient !
c'est un parcours, une évidence.
Après des années d'errance,
à rechercher ma propre essence,
j'ai déposé, mes lourdes valises,
surmontée la douleur de l'absence,
et transformée mes défaites, en savoirs instruits.
Je ne suis pas une femme pour tout le monde,
mais je suis prête à t'accueillir dans le mien !
Cependant, il ne faut pas que tu confondes,
amour et acquis.
Sache que, je ne rentre pas dans la norme,
Je préfère vivre seule plutôt que d'être accompagnée de la mauvaise personne.
Je suis une femme et je le revendique !
Si je te déplais passe ton chemin !
Si je t'interpelle, arrêtes-toi sur le mien.
En entrant dans ma vie,
je te demande d'oublier tes éthiques,
Ta morale et tes dictacts appris.
Si tu es un homme conditionné,
dans le jugement et les préjugés,
surtout ne t'arrête pas...

Tout d'abord, je n'ai pas mauvais caractère, j'ai du caractère !
Je suis libre, mon indépendance n'a pas de prix.
Je ne veux personne pour m'entretenir,
Je me débrouille, même si les temps sont durs.
Si j'ai besoin de toi, je te le demanderai, sois-en sûr !
Je possède peu de choses, mais te les offrir est un plaisir.
Les pires moments de mon existence, ne définissent pas qui je suis !
Je ne te demande pas de t'apitoyer sur mon vécu,
ni même, de m'admirer pour le chemin parcouru.
Ne me lève pas la main dessus,
on l'a déjà fait !
Tu auras beau, cogner et hurler,
tu ne me feras jamais plier !
Traite moi avec respect,
je me laisserai apprivoiser.
J'ai souvent été déçu,
Mais je crois encore, en l'homme et sa bonté.
Je suis simple et sans artifices.
Si tu es honnête, je me mettrai à nue,
deviendrai ta confidente, ta complice...

Je ne fonctionne pas au besoin,
uniquement à l'envie !
Je veux que tu me tiennes la main,
mais que tu la lâches aussi.
Je suis aussi vive que le vent,
aussi joyeuse qu'une enfant !
Je m'émerveille de la vie,
J'aime l'imprévu et la folie !
Je suis une poussière du ciel,
un électron libre sous le soleil.
Je n'appartiens à personne,
j'ai ma propre volonté et je raisonne.
Je suis ton égale, le reflet de ton miroir,
celui de tes intentions, de tes espoirs.
Marche à mes côtés, mais ne me retiens pas.
Si tu me suis, ne m'enferme pas...

Ne me demande pas de cacher mon corps,
de rallonger mes jupes, d'être plus sexy !
Moi, j'aime la chaleur qui caresse ma peau,
les rayons de lune sur mon dos,
et la longueur de mes robes, ne fais pas de moi, une pute !
Ne me fait pas taire ou baisser les yeux !
Je me tairai, quand, ce sera l'heure de la mort,
et je regarde franchement, lorsque je discute.
J'ai des opinions et je les revendique !
Je peux changer d'avis, me fiche des critiques.
N'exige pas que je sois discrète, que je m'exclame moins fort !
Je ris à gorge déployée car le jugement des
autres m'importe peu.
Ne me fait pas de crise de jalousie,
ai confiance, je ne me donne pas à n'importe qui !
J'ai eu le choix et je t'ai choisi !
Je n'accepte pas le mensonge car je ne mens pas.
Si tu détestes le feu des discussions
mené avec enthousiasme et passion,
si tu ne juges pas utile d'affirmer tes ressentis,
n'es pas connecté à ton cœur,
si tu te laisses guider par les rancœurs,
que tu ne danses pas avec la vie,
si tu n'es pas un homme heureux,
surtout ne t'arrête pas...

Ne me demande pas de te soigner,
de recoudre ton cœur écorché,
d'être, ta maman, ton infirmière.
N'exige pas de moi, que je comble le vide de ta vie ,
pour que tu te sentes vivant,
car, j'ai déjà eu le privilège d'élever des enfants !
Ne m'impose pas, lorsque tu doutes, as peur,
l'ignorance ou les mots destructeurs !
Si tu as confiance en toi, tu n'es pas amer.
Ne te sens pas rejeté,
parce que je ne fais pas, ce que tu attendais !
Aime-moi, pour ce que je suis
et non, pour ce que tu voudrais que je sois !
Ne me manipule pas,
pour que je devienne insignifiante,
J'ai mis trop longtemps à me trouver,
pour que tu me fasses m'oublier !
Je me suis débarrassée, de mon ego.
Trouvé en moi, ce qu'il y avait de plus beau.
J'affectionne en moi, cette femme pétillante !
Et si, je ne te conviens pas, en tant que telle,
si malgré mes qualités, tu ne me trouve pas belle,
ne perds pas ton précieux temps,
À essayer de me faire perdre l'estime
que j'ai désormais, de moi-même...

Je suis peut-être à tes yeux,
un incompréhensible et joyeux bordel,
mais je suis une femme entière !
Je ne joue pas avec le cœur des gens,
je ne triche pas avec les sentiments !
Je n'aime pas souvent,
mais quand j'aime, j'aime vraiment !
Je me fous de tes biens matériels,
de ta fonction professionnelle.
Ta musculature ne m'intéresse pas,
les coqs de basse-cour ne m'attirent pas !
Je ne suis pas une femme superficielle,
ton charisme me suffira...

Alors, si, sur ta route esseulée,
tu croises mon cœur plein de lumière,
que tu souhaites bien plus, qu'un amour éphémère,
que tu es prêt à donner, autant qu'à recevoir,
assieds-toi sur ce banc avec moi,
et apprend à découvrir,
cette femme, qui, malgré les difficultés,
à sû s'apprendre, grandir,
et se réinventer à chaque nouveaux désespoirs..

N'ai pas peur de mes cicatrices !
je ne regrette rien de mon passé.
Il n'y a plus de fantômes dans mes placards,
plus d'ex, de furieux lascars !
Je n'ai pas de ressentiment,
je n'en veux pas au monde entier.
Je suis encore fragile parfois,
mais, uniquement dans tes bras.
Si tu me respectes, lis en moi,
je te donnerai bien plus, qu'un instant.
Mais il faut que tu saches,
qu'en moi, la magicienne se cache !
Si l'étrange ne raisonne pas en toi,
si la physique quantique n'a aucune valeur,
si l'invisible te fait peur,
si tu ne jure que par le factice,
Surtout ne t'arrête pas...

J'ai besoin d'un homme authentique à mes côtés,
qui croit encore aux sentiments, à l'utopie,
au sacrément, à l'alchimie.
Je veux t'entendre t'exprimer et frémir,
sur tes envies et tes volontés,
te sentir engagé dans le partage et l'avenir.
Malgré les batailles, je te veux sensible.
L'amour doit être ton moteur, ta bible.
Si tu ne rayonnes pas l'amour en toi, ne t'arrête pas...

Si, tout comme moi, tu as lâché tes idéaux,
cessé, tout conflit intérieur, jeté tous tes fardeaux,
Si tu es complet, que tu te sens de taille,
que l'engagement ne te fait plus fuir,
si tu penses que la vie est plus belle à s'unir,
que les compromis que l'on fait ne sont qu'un détail,
qu'ils coûtent peu, mais changent tout,
je te ferai goûter au bonheur doux,
à l'ivresse des tout-petits rien,
qui définissent les moments simples et sereins.
Je t'apprendrai à toucher mon âme,
pour que, de tes mains, tu l'enflammes.
Je t'enseignerai le parfum de ma peau,
les caresses que j'aime et qu'il me faut,
t'offrirai chaque parcelle de mon être,
pour une fusion à naître.
Peu à peu tu découvriras, une femme passionnée,
une amoureuse délicate et attentionnée...

Alors, si les vœux d'éternité,
les promesses écrites, avec sincérité,
font écho à ce que tu es,
pousse la porte que, pour toi,
je n'ai pas verrouillé.
Tu me trouveras derrière,
assise sur ce banc.
Je suis une femme à part entière,
et dans la bienveillance, je t'attends.
Entre, et crois en moi,
mon cœur prêt, n'attend que toi...


© Miss C.C Texte de source inconnue trouvé ici : Les mots Blêmes


[ Le blues, ça veut dire que je t'aime 🎶 ]

Nous sommes lundi et depuis que j’ai posé le pied par terre, je ressens comme un drôle de sentiment. Je pense à vendredi et au vide que tu vas laisser. 

Pourtant la semaine ne fait que commencer, alors pourquoi déjà ce spleen ?! 


Un effet secondaire de ce week-end certainement, où tu n’as pas été avare sur les câlins, où quelques confidences se sont glissées à l'oreille. 

Ton espièglerie qui m’aura contrainte à une nuit orpheline de mes rituels précieux pour ne découvrir ta farce qu’au petit matin.

Les rires, la joie et la bonne humeur ont marqué nos retrouvailles. 
On s’est quittés épuisés pour revenir apaisés.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas.
Il me reste 4 dodos à préserver pour savourer notre harmonie et profiter de NOUS, je n’ai donc pas de temps pour la mélancolie, mais paradoxalement, je suis heureuse d’avoir retrouvé le blues de toi, car il est synonyme de sérénité préservée et de bonheur à partager. 

© Une semaine sur deux

[ Ma vie médiatique, 3 ans déjà ! ]

Ce besoin d’écrire, de poser mes mots, mes ressentis sur le papier pour laisser s’écouler mes émotions qui débordent parfois, souvent, et puis la naissance de ma page Facebook en avril 2016, et du blog par la suite, pour trouver un peu de réconfort, pour partager mon expérience et chercher cette reconnaissance dont j’ai tant manqué.

Il me fallait trouver un sens à ce « une semaine sur deux », à cette vie dont je ne voulais pas !

Et puis je vous ai trouvé … 

Alors, ici, je livre un peu de mon intimité. 

Comme tous ceux qui utilisent les réseaux sociaux, on prend le risque de s’exposer  (pour vivre heureux, vivons cachés, c’est bien connu) et se dévoiler c’est souvent dangereux mais en même temps révélateur.

L’algorithme de Facebook n’aime pas l’anonymat, un nombre restreint mais certain de mon entourage proche et immédiat, connait donc l’existence de ma vie médiatique.

Et puis de toute façon, pas besoin d’arithmétique, j’ai la langue bien pendue, assurément un peu trop, mon bavardage n'a d'égal que ma naïveté (sincérité ?), persuadée que mes amis ou connaissances, à défaut de me comprendre, ne me jugeront pas et heureusement pour la plupart, (même s'il y aura toujours des exceptions) c’est le cas !

Soyez-en ici remerciés, pour votre compréhension mais surtout pour votre RESPECT 💜

Cependant, une personne de mon cercle amical m’a récemment avoué qu’elle ne venait pas me lire volontairement, parce qu’elle m’enviait ce côté « artistique », (chaotique oui !) que je pourrais avoir avec les mots.
Elle, qui cherche à atteindre son « moi créatif » (déjà imprégné en elle mais elle ne le perçoit pas toujours).
On pourrait appeler cela de la jalousie, mais si elle convoite mon « talent », je lui concède un peu de mes textes contre ses pas de danse biodynamique.

Chacun ses complexes, ses limites, ses exploits, ses défaites, ses victoires.
On est tous égaux devant l’inégalité de la vie !

Comme je la connais intimement, je ne lui en veux absolument pas, je la comprends et sa distance me renvoie un compliment 💗

Malheureusement, si elle a eu cette honnêteté, je sais que d'autres n'ont pas cette franchise.
Il y a des silences qui  veulent dire beaucoup, des absences que l’on comprend, d’autres moins, des attitudes parfois blessantes. 
J’ai moi-même cette part d’ombre,  je ne suis pas parfaite, ni en amour, ni en amitié.
Ma nature solitaire et sauvage me vaut sans doute, quelques blâmes.
Et aussi parce que je ne suis pas comme les autres voudraient que je sois. 
Parce que eux, feraient différemment mais eux, ce n’est pas moi. 
N’attendez pas de moi ce que je ne suis pas.
Pour ceux qui voudraient approfondir pourquoi ils sont toujours déçus par leur entourage, je les encourage à lire les publications sur l'effet miroir effet-miroir.
Croyez-moi, j'ai creusé le sujet et je cherche encore des réponses à mes  insatisfactions mais je sais que je suis la première responsable de mes frustrations.
Et puis si vous saviez, pendant longtemps, comment j’ai mené ma vie en en fonction des autres.
Pour être appréciée et me sentir exister, j’ai dit oui quand je voulais dire non, j’ai dit non quand je pensais oui.
J’ai aussi surement perdu ou blessé des amitiés, trop occupée à tenter de survivre.  
J’appelle rarement au secours, je me noie et je ressuscite toute seule.
Mea culpa. Et puis non, je ne m’excuserai pas d’être qui je suis !

Alors même si j’ai encore des efforts à fournir pour savoir dire NON (et sans justification surtout !), je m’autorise plus souvent, à reporter voire refuser certains projets pour en privilégier d’autres, de me rapprocher de certaines affinités, de m'éloigner de ce qui ne me correspond plus, de ne plus culpabiliser pour le mal-être des autres et à ne plus tenter de comprendre à tout prix ce que je ne comprends pas, je vais là où ma compagnie est souhaitée et désirée. 
Je vais là où je me fais du bien ♥
👉 stop, avant de hurler « petite égoïste », petit rappel quand même de la définition du mot à toutes fins utiles : « ÊTRE ÉGOÏSTE, c’est vouloir qu'autrui écoute nos besoins avant d’écouter les siens » (cf. article Lise Bourbeau, Ecoute ton corps - Ecoutetoncorps.com -être-égoïste)
Heureusement, ceux qui ont une réelle et véritable affection pour moi sont et seront toujours là même s’ils ne sont pas toujours en accord avec mes choix et mes idées, c'est ce qui fait inévitablement la richesse de la relation. 

Alors oui, j’apprivoise tout doucement, à ne plus être « aimée » (de tout le monde) tout simplement.

Je n'empêcherai jamais les critiques, alors autant être admirative de l’évolution de ma petite création, je suis heureuse de partager avec vous ce bout de moi, j’apprends à travers NOS expériences, je mesure la chance que j’ai, dans mon malheur de la « garde alternée »,  quand vous me confiez vos difficultés et je suis touchée en plein cœur par vos messages, toujours bienveillants et encourageants.

Je suis émerveillée par notre petite communauté  de parents orphelins « une semaine sur deux », et merci à tous les autres, présents par solidarité ou sympathie (voire admiration 😂) !

Il est évident, qu'un jour prochain, ce blog évoluera de manière moins personnelle, parce qu’il m’est essentiel de préserver mon fils de ces médias, aussi fabuleux que terrifiants.
Je mûris un projet qui me tient à cœur, parce qu’écrire « c’est mon truc à moi », et qui, je l’espère, arrivera à se concrétiser, mais en attendant :


Qui m’aime me suive !


❤❤❤❤


Au moment où je termine ces quelques lignes, je vois apparaître une publication qui prend tout son sens :

« Krishnamurti a dit : « Veux-tu connaître mon secret ? Je me fiche de ce qui se passe. »
Quand je me fiche de ce qui se passe, cela implique que je suis aligné intérieurement avec ce qui se passe. Être en alignement signifie être en relation de non-résistance intérieure avec ce qui se passe. Cela implique de ne pas étiqueter mentalement ce qui arrive comme étant bon ou mauvais, mais simplement de laisser faire. »  

Eckhart Tolle