[ Il était une fois … une bougie ]

Ce matin Titou a brisé un joli photophore que j’affectionnais tant.

Il ne l’a pas fait exprès bien sûr, mais il s’est montré imprudent dans ses positions et ses gestes, le « drame » aurait pu être évité s’il avait fait un peu plus attention.

Il y a encore quelques années de cela, j’aurais hurlé, pesté, puni, pleuré même peut-être, telle une petite fille qui viendrait de perdre son jouet préféré, avant de m’excuser pour mon émotivité non maîtrisée… (oui, je suis très sensible et expressive comme nana).

Mais depuis un certain temps, je me surprends à réagir de manière plus posée, plus calme avec un recul qui m’étonne moi-même.

J’ai râlé bien évidemment, lui ai fait part de ma déception et je lui ai suggéré fortement de faire profil bas devant sa bêtise.

Les mauvaises langues diront que c’est l’âge qui m’adoucit, il y a certainement un peu de cela et qu’il y ait au moins quelques avantages à vieillir d’ailleurs, mais je sais pertinemment que ce « détachement » est aussi une conséquence de la garde alternée. 
Le « une semaine sur deux » je ne VEUX PAS la passer à gronder, punir, râler, crier.

Le temps m’est compté, alors parfois je fais preuve de laxisme (diront certains), de lâcher prise (diront les autres).

Moi je dis que je vais à l’essentiel.

Mes priorités et mes exigences ne sont plus les mêmes. Je relativise beaucoup plus vite.
Je ne veux plus nous encombrer de colères, ou de frustrations inutiles qui ne changeront rien à la finalité de ce pauvre bougeoir en mille morceaux 😭.

Oh bien sûr que cette prise de distance aura ses limites et qu’elle laissera quelques failles dans l’éducation de mon fils, mais là encore, j’accepte mes propres carences sur ce sujet.

Il me faut savoir adapter mon seuil de tolérance suivant le degré des faits reprochés !

Car il est vrai aussi que nous parlons de Titou ♥, de mon amour de bébé pour lequel, je suis tout, sauf objective.

Il est donc tout à fait amusant d’imaginer que, si un jour je devais à nouveau partager ma vie avec un homme, et qu’un accident de même nature survenait, il soit fort probable je ne fasse pas preuve du tout de la même indulgence ! 

Comme « à quelque chose malheur est bon », puisque nous savons désormais comment utiliser, à bon escient, son billet de 10 € offert à l’occasion de mon anniversaire (voir post précédent).

© Une semaine sur deux

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire