[ Dites-moi que je ne suis pas la seule à chercher le bonheur ]

Dites-moi que je ne suis pas la seule à être constamment à la recherche de cette chose, vous savez, cette chose qui fera vibrer en moi un profond sentiment d’existence.
Dites-moi que je ne suis pas la seule à ressentir cette étrange sensation de vide intérieur, comme si mon âme tout entière voulait crier et me faire douter.
S’il vous plaît, dites-moi qu’il n’y a pas seulement mes enfants qui peuvent parvenir à me faire sentir importante dans ce monde.
Allez, répétez-moi que c’est normal d’essayer de comprendre, de manquer d’affection, d’être méfiante, de ne pas facilement faire confiance et d’avoir trop souvent le sentiment de manquer d’amour.
Suis-je la seule qui a de la difficulté à trouver un sens à ma vie? Qui a la constante impression qu’être une bonne maman ne me suffit pas ? Qu’être une amoureuse fidèle ne me comble pas complètement ? Qu’avoir l’argent nécessaire pour combler tous mes désirs ne me permet pas d’atteindre le bonheur ?
Parfois, j’ai envie de crier, de pleurer ou encore mieux de dormir le plus longtemps possible, juste pour donner un peu de repos à mon cerveau qui pense trop et à mon cœur qui ne donne pas assez.
J’ai souvent cette drôle d’impression, que ce vide est créé par cette société matérialiste. Celle dont les jugements sont faciles, dont le travail est souvent prioritaire et où plaire aux autres nous semble trop populaire. Mais où sont donc passées nos bonnes et vieilles valeurs?
Je veux vivre simplement et aimer profondément avec rien. Seulement l’essentiel. Je veux parvenir à réaliser la chance que j’ai de boire un café chaud, de me réveiller tôt ou de regarder le ciel étoilé. Je veux apprendre à mes enfants que leurs habits ne les rendront pas plus beaux, que leur chevelure ne leur rendra pas leur sourire, que ce n’est pas avec leurs petits yeux doux qu’ils obtiendront ce qu’ils veulent et que ce n’est pas en suivant les autres qu’ils deviendront uniques.
Si nous sommes ici pour exister, souhaitons au moins vivre de liberté et trouvons en nous cette chose mystérieuse et difficile à trouver qui habite chacun de nous et qui ne s’achète pas, le bonheur.

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