[ Complicité ]

Ce week-end, j’ai décidé de me mettre à la course à pied.
Ce n’est pas ma première tentative, et ce n’est certainement pas mon sport préféré. Mais j’aimerais bien me débarrasser de mes quelques kilos superflus avant cet été et en complément d’une alimentation équilibrée c’est (malheureusement) l’activité sportive la plus efficace il me semble.

J’ai attendu d’avoir mon titou avec moi, pour m’y mettre, histoire de trouver LA motivation. Il prendrait son vélo, je le suivrai et on commencerait par une courte durée…  
Mon plan d’action était parfait. Mais c’était sans compter sur le « syndrome d’imitation » chez l’enfant : « Maman, je veux courir avec toi !! »
Après réflexion, je me suis dit pourquoi pas, à 6,5 ans, il a des jambes toutes neuves et il n’y a pas d’âge pour commencer.
Nous sommes donc partis, gonflés à bloc, tous les deux avec nos montres connectées et nos écouteurs de musique (ben oui c’est tout pareil que maman ou pas...)

1,2,3 partez !

A 500 mètres de la maison,  j’ai dû faire face à la dure réalité : titou est une pipelette et ses jambes une illusion d’optique certainement (…)

Ce fut, malgré tout, une jolie balade, un de ces moments de complicité que nous affectionnons tant.

Il est là, le bonheur !   

Peu importe si l’objectif premier s’est quelque peu égaré en chemin,  prendre ce temps avec lui vaut bien tous mes bourrelets du moment !

De cette garde alternée, c’est cette complicité qui m’est offerte qui me fait parfois aimer n’avoir qu’un seul enfant.
Cette tendresse particulière qui nous unie, je sais qu’elle est liée à la situation mais aussi et sûrement parce qu'il est un enfant unique.

Dans chaque vie, il y a des avantages et des inconvénients et si je sais très bien reconnaitre mes inconvénients, je sais aussi apprécier mes avantages.

Ces instants que je qualifie de « parfaits » existent pour chacun d’entre nous, séparés, unis, enfant unique, famille nombreuse, ils sont identiques et  différents à la fois.
C’est toute la richesse de nos destins.

Voilà, nous sommes rentrés, fiers de notre parcours « bon pour la santé » et nous avons dégusté une pomme au four (si) légèrement recouverte de miel,  en guise de réconfort !
Et tant pis pour mes kilos, ils attendront bien « une semaine sur deux ».

Il est là le bonheur ! ♥♥♥

© Une semaine sur deux