20h45.
Je remonte vite dans ta chambre, déposer un
jouet oublié.
Je te surprends sous la couette, à regarder
la photo de Mia.
Et j'aperçois tes larmes couler sur les draps.
Je viens à toi pour un gros câlin.
Qui souhaite apaiser ton chagrin.
Tu me murmures en sanglots : « je
veux que Mia revienne ».
Il me faut, à contrecœur, accepter mon impuissance devant
ta peine.
Quelques pensées
positives susurrées, qui me semblent pourtant te soulager.
Je redescends sur la pointe des pieds.
Mais pas encore la dernière marche dépassée, que je t’entends à nouveau pleurer.
Cette fois, je laisse, mais meurtrie en dedans, ta douleur se déverser,
Car je sais que ta tristesse doit s’exprimer.
Ce soir là, mon cœur de maman, en silence, se verra souffrir.
Il y a des bobos, que même les bisous magiques, ne peuvent pas guérir.
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